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APPRENDRE À VOIR L’AURA
Plusieurs personnes qui tentent de voir l’aura sont impatientes, elles s’attendent à lire quelques instructions écrites, lever les yeux de la page imprimée et voir des auras déployées devant leur regard stupéfait. Ce n’est pas tout à fait aussi simple que cela ! Bien des Grands Maîtres prennent presque une vie entière avant d’être capables de voir l’aura, mais nous maintenons que pourvu qu’une personne soit sincère et qu’elle pratique consciencieusement, l’aura peut être discernée par la majorité des gens. On dit que la plupart des gens peuvent être hypnotisés ; exactement de la même façon la plupart des gens avec de la pratique, et cette « pratique » veut réellement dire « persévérance », peuvent voir l’aura.
Il nous faut insister encore et encore sur le fait que si l’on veut voir l’aura à son meilleur il faut observer un corps nu, car l’aura est considérablement influencée par les vêtements. Par exemple, supposons qu’une personne dise « Oh ! Je ne vais porter que ce qui sort directement de la blanchisserie pour que ça n’interfère pas avec mon aura ! ». Eh bien, en toute probabilité quelques-uns de ces vêtements ont été manipulés par quelqu’un à la blanchisserie. Le travail de blanchisserie est monotone et les gens qui y sont engagés réfléchissent normalement à leurs propres affaires. Autrement dit, ils sont un peu « hors d’eux » et tandis qu’ils plient mécaniquement les vêtements, ou touchent les vêtements, leurs pensées ne sont pas sur leur travail mais sur leurs propres affaires privées. Les impressions de leur propre aura entrent dans les vêtements et ensuite quand vous allez les mettre et vous regarder, vous vous apercevrez que vous avez là les impressions de quelqu’un d’autre. Difficile à croire ? Voyez la chose de la façon suivante : vous avez un aimant et vous touchez cet aimant nonchalamment avec un canif. Ensuite vous constatez que le canif a capté l’influence aurique de l’aimant. Il en va beaucoup de même pour les humains ; l’un peut déteindre sur l’autre. Une femme peut assister à un spectacle, être assise à côté d’un étranger et peut dire ensuite : « Oh, je dois prendre un bain ! Je me sens toute contaminée d’avoir été à côté de cette personne ! ».
Si vous voulez voir la véritable aura avec toutes ses couleurs vous devez examiner un corps nu. Si vous pouvez examiner un corps féminin vous trouverez que les couleurs sont plus distinctes. Nous détestons vraiment le dire, mais souvent avec le corps féminin les couleurs sont plus fortes (plus brutes si vous voulez) mais quel que soit le nom que vous lui donniez, elles sont toujours plus fortes et plus faciles à voir. Certains parmi nous peuvent trouver difficile de sortir et de découvrir une femme qui enlèvera ses vêtements sans aucune objection, aussi pourquoi ne pas utiliser votre propre corps pour faire changement ?
Vous devez être seul pour cela, vous devez être seul dans l’intimité d’une salle de bain, par exemple. Assurez-vous que la salle de bain a une lumière tamisée. Si vous trouvez que la lumière est trop forte (et elle doit définitivement être faible !) accrochez une serviette près de la source de lumière pour qu’il y AIT un éclairage, mais qu’il soit de très faible intensité. Un mot d’avertissement ici ; assurez-vous que la serviette ne soit pas si près de la lampe qu’elle couve et prenne feu ; vous ne cherchez pas à incendier votre maison, mais à tamiser la lumière. Si vous pouvez mettre la main sur une de ces lampes Osglim qui n’utilisent aucun courant qui s’enregistre sur un compteur, vous trouverez alors que c’est vraiment très très approprié. Une lampe Osglim consiste en une ampoule en verre clair. Du point de rétrécissement du verre à l’intérieur de l’ampoule il y a une courte tige à laquelle est fixée une plaque circulaire ronde. Une autre tige sort du point de rétrécissement du verre et s’étend presque au sommet de l’ampoule et de laquelle dépend une spirale grossière de fil assez épais. Quand cette ampoule est insérée dans une douille de lampe et allumée, elle luit d’une lueur rougeâtre. Nous allons inclure une illustration de ce type de lampe parce que, évidemment, « Osglim » est un nom commercial et le nom peut varier selon les localités.
Avec la « Osglim » allumée, ou avec votre illumination de type nettement faible, enlevez tous vos vêtements et contemplez-vous dans un miroir en pied. N’essayez pas de voir quoi que ce soit pour le moment, détendez-vous simplement. Assurez-vous que vous avez un rideau sombre derrière vous, soit noir (de préférence) ou gris foncé, afin d’avoir ce qui est connu comme un arrière-plan neutre, c’est-à-dire un arrière-plan qui n’a aucune couleur pour influencer l’aura elle-même.
Attendez quelques instants tout en vous contemplant tout à fait négligemment dans le miroir. Regardez votre tête, pouvez-vous voir une teinte bleuâtre autour de vos temples ? Regardez autour de votre corps, de vos bras à vos hanches, par exemple. Voyez-vous une flamme bleuâtre presque comme la flamme d’alcool ? Vous avez tous déjà vu le type de lampe que certains bijoutiers utilisent qui brûle de l’alcool méthylique ou alcool de bois, ou n’importe lequel de ces liquides d’alcool. La flamme est une flamme bleuâtre qui souvent étincelle jaune à sa pointe. La flamme éthérique est comme cela. Quand vous voyez cela, vous faites des progrès. Vous pouvez ne pas la voir dès la première, la deuxième ou la troisième fois que vous essayez. De la même façon, un musicien ne peut pas toujours obtenir le résultat qu’il désire la première, deuxième ou troisième fois qu’il joue une pièce difficile. Le musicien persévère, vous le devez aussi. Avec de la pratique vous serez capable de voir l’éthérique. Avec plus de pratique encore vous serez capable de voir l’aura. Mais encore et encore, nous devons le répéter, c’est beaucoup plus facile, beaucoup plus clair avec un corps nu.
Ne pensez pas qu’il y ait quoi que ce soit de mal avec un corps nu. Les gens déclarent que « l’Homme est fait à l’image de Dieu », alors qui a-t-il de mal à contempler « l’image de Dieu » dévêtu ? Souvenez-vous : « Tout est pur pour les purs ». Vous contemplez votre corps, ou celui d’une autre personne, pour une raison pure. Si vous avez des pensées impures vous ne verrez ni l’éthérique ni l’aura, vous ne verrez que ce que vous cherchez à voir !
Continuez à vous regarder, continuez à chercher cet éthérique. Vous constaterez qu’avec le temps, vous pourrez le voir.
Parfois une personne cherchera à voir une aura et ne verra rien, mais elle aura plutôt une démangeaison dans les paumes, aux pieds, ou encore quelque part ailleurs sur le corps. Cette démangeaison est une sensation particulière qui ne peut absolument pas tromper. Quand vous la ressentez cela signifie que vous êtes en bonne voie pour voir, cela signifie que vous vous empêchez vous-même de voir en étant trop tendu ; vous devez vous relaxer, vous devez vous « calmer ». Si vous vous relaxez, si vous vous « détendez », plutôt que d’avoir des démangeaisons et peut-être des tressaillements, vous verrez l’éthérique ou l’aura, ou les deux.
La démangeaison est en réalité une concentration de votre propre force aurique à l’intérieur de vos paumes (ou tout autre centre que ce soit). Lorsqu’elles sont effrayées ou tendues, plusieurs personnes transpirent dans les paumes des mains, sous les aisselles ou ailleurs. Dans cette expérience psychique, au lieu de la transpiration vous éprouvez des démangeaisons. C’est, nous le répétons, un bon signe. Cela signifie — nous le répétons aussi — que vous faites trop d’efforts et quand vous serez prêt à vous détendre l’éthérique, et peut-être aussi l’aura, apparaîtra devant vos yeux tout à fait ébahis.
Plusieurs personnes ne peuvent voir leur propre aura avec une parfaite précision parce qu’elles regardent dans le miroir à travers leur aura. Le miroir déforme quelque peu les couleurs et réfléchit (de nouveau à travers l’aura) cette gamme déformée de couleurs et ainsi le pauvre sujet imagine qu’il ou elle a des couleurs plus boueuses que ce qu’elles sont peut-être en réalité. Pensez à un poisson au fond d’un étang regardant une fleur que l’on tient à quelques pieds de la surface de l’eau. Le poisson ne percevrait pas les couleurs de la même façon que vous ; le poisson verrait la fleur déformée par les ondulations de l’eau et par la clarté ou non de l’eau. De même, vous qui regardez des profondeurs de votre propre aura et voyez l’image reflétée revenir dans les profondeurs de votre propre aura, pourriez être induit quelque peu en erreur. Pour cette raison il vaut mieux, quand c’est possible, observer quelqu’un d’autre.
Votre sujet doit être tout à fait consentant, tout à fait coopératif. Si vous observez la forme nue d’une personne, souvent la personne observée sera nerveuse ou embarrassée. Dans ce cas l’éthérique rétrécit presque jusqu’au corps et l’aura elle-même se referme beaucoup et falsifie les couleurs. Il faut de la pratique pour être capable de donner un bon diagnostic, mais la chose principale est de voir n’importe quelles couleurs d’abord, peu importe que ces couleurs sont vraies ou fausses.
La meilleure façon est de parler à cette personne, lui faire simplement la conversation, parler de banalités afin de la mettre à l’aise et lui montrer que rien ne va se passer. Aussitôt que votre sujet se détend, son éthérique va regagner ses proportions normales et l’aura elle-même circulera de façon à remplir totalement le sac aurique.
De bien des façons ceci peut être comparé à l’hypnotisme ; un hypnotiseur ne va pas simplement s’emparer d’une personne et l’hypnotiser comme ça sur place. Habituellement il y a un certain nombre de séances ; l’hypnotiseur voit d’abord le patient et ils établissent une forme de rapports ou de base commune (une entente mutuelle, si vous voulez) et l’hypnotiseur peut même essayer un ou deux petits tours pour voir si le sujet répond à l’hypnotisme élémentaire. Après deux ou trois séances, l’hypnotiseur met le sujet vraiment en transe. De même, vous avez votre sujet et ne fixez pas le corps tout d’abord, vous le regardez à peine, étant juste naturel, tout comme si la personne était tout habillée. Puis, peut-être à la deuxième occasion, le sujet sera plus rassuré, plus confiant, plus détendu. À la troisième occasion, vous pouvez vraiment regarder le corps ou regarder le contour du corps et voir. Pouvez-vous voir cette légère brume bleue ? Pouvez-vous voir ces bandes de couleurs tourbillonnant autour du corps et ce halo jaune ? Pouvez-vous voir ce jeu de lumière partant du centre du sommet de la tête et s’évasant comme le déploiement d’un lotus ou (dans le langage Occidental) quelque chose comme un bâtonnet de feu d’artifice qui étincelle de toute sorte de couleurs ?
Il vous est maintenant suggéré d’attendre d’être à l’aise, aucun souci particulier à l’esprit, vous n’avez pas faim et n’avez pas non plus trop mangé ; allez alors dans votre salle de bain, prenez un bain si vous voulez vous débarrasser de toute influence de vos vêtements et puis, pratiquez afin de voir votre propre aura.
Le tout est une question de pratique !
Source: LEÇON SEPT du livre « Vous pour toujours » de Tuesday Lobsang Rampa