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LES RÊVES

Vous est-il déjà arrivé qu’une personne vienne à vous tout excitée puis, se saisissant presque de votre veste, s’écrie : « Oh ! Mon CHER ! J’ai eu la plus TERRIBLE expérience la nuit dernière ; j’ai rêvé que je descendais la rue sans le moindre vêtement sur le dos. J’étais TELLEMENT gênée ! ». Ceci s’est produit sous diverses formes et diverses variations pour plusieurs personnes. On peut avoir fait « un rêve » dans lequel on s’est trouvé soudainement transporté dans un salon rempli de gens élégamment vêtus et s’être aperçu que l’on avait omis de mettre un vêtement. Ou bien vous avez pu vous-même faire un rêve dans lequel vous vous êtes retrouvé au coin d’une rue, soit dans une tenue bizarre ou sans aucun vêtement du tout. Cela est possible, vous savez, cela peut avoir été une expérience astrale réelle. Ceux de nous qui pouvons voir les gens voyager astralement faisons des rencontres étonnantes et amusantes. Mais ce Cours n’est pas un discours sur les anecdotes, mais au lieu de cela il est conçu pour vous aider sur ce qui est, après tout, un phénomène parfaitement normal.

Consacrons cette Leçon particulière aux rêves, parce que les rêves sous une forme ou une autre arrivent à tous et chacun. De toute éternité les rêves ont été considérés comme des présages, des signes ou des augures et il y a même ceux qui prétendent prédire l’avenir par les rêves d’une personne ! D’autres considèrent que les rêves ne sont que des produits de l’imagination quand l’esprit est temporairement séparé du contrôle qu’il exerce sur le corps pendant le processus du sommeil. C’est tout à fait incorrect, mais venons-en à cette affaire de rêve.

Comme nous en avons discuté dans les Leçons précédentes, nous sommes composés d’au moins deux corps. Nous ne nous occuperons que de deux corps seulement, le physique et l’astral immédiat, mais bien entendu il y a beaucoup plus de corps. Quand nous nous endormons notre corps astral se sépare graduellement du corps physique et dérive en s’élevant hors du physique allongé. Avec la séparation des deux corps l’esprit est vraiment séparé. Dans le corps physique il y a tout le mécanisme, de la même façon que l’on peut avoir une station de radio, mais quand l’annonceur s’en va il n’y a alors personne pour envoyer les messages. Le corps astral, flottant maintenant au-dessus du physique, rumine pendant quelques moments décidant où aller et que faire. Aussitôt qu’une décision a été prise le corps astral s’incline les pieds en avant et s’installe habituellement au bout du lit. Alors, comme un oiseau quittant sa branche, le corps fait un petit bond en s’élevant et part, montant en flèche au bout de la Corde d’Argent.

La plupart des gens, particulièrement en Occident, ne sont pas conscients des circonstances réelles de leurs voyages dans l’astral, ils ne sont conscients d’aucun incident particulier, mais quand ils reviennent ils peuvent ressentir une chaleureuse sensation d’amitié, ou ils peuvent dire : « Oh, j’ai rêvé d’un tel la nuit dernière, il avait l’air VRAIMENT bien ! ». Selon toute probabilité la personne a réellement visité « un tel », ou quiconque en question, parce qu’un tel voyage est un des plus simples et des plus fréquemment entrepris ; pour une certaine raison particulière nous semblons toujours graviter autour de nos lieux de prédilection, nous semblons aimer aller aux endroits que nous avons visités auparavant ; en fait, la police affirme que les criminels retournent toujours sur les lieux de leurs crimes !

Il n’y a rien du tout de remarquable dans le fait que nous rendions visite à des amis parce que nous quittons tous le corps physique, nous faisons tous le voyage astral et nous devons aller quelque part. Jusqu’à ce que l’on soit « instruit » à ce sujet on ne parcourt pas les royaumes astraux, mais au lieu de cela on s’accroche obstinément aux endroits connus à la surface de la Terre. Les gens qui n’ont pas été instruits au sujet du voyage astral peuvent rendre visite à des amis à l’étranger, ou bien une personne qui a un très grand désir de voir un magasin ou un endroit particuliers ira voir le magasin ou l’emplacement en question, mais de retour dans la chair et en se réveillant elle pensera (si elle peut seulement penser !) qu’elle a rêvé.

Savez-vous pourquoi vous rêvez ? Nous avons tous des expériences qui sont des incursions dans la réalité. Nos « rêves » sont aussi réels qu’un voyage de l’Angleterre à New York par avion ou par bateau, ou d’Aden à Accra par des moyens semblables, pourtant nous les appelons des « rêves ». Avant d’étudier plus à fond le sujet des rêves permettez-nous de faire remarquer que depuis la Convention de Constantinople en l’An 60, quand les chefs de l’Église Chrétienne décidèrent de ce qui devait être incorporé dans le « Christianisme », une grande partie de la doctrine des Grands Maîtres a été déformée ou supprimée. Nous pourrions ajouter quelques commentaires très mordants sur tout cela à partir des informations que nous avons obtenues des Archives Akashiques, mais notre but en préparant ce Cours est d’aider les gens à se connaître eux-mêmes et non à marcher sur les plates-bandes de quelqu’un, aussi illusoires que puissent être ces « plates-bandes » de croyance ! Contentons-nous de déclarer que dans l’hémisphère Occidental, pendant de nombreux siècles passés, les gens n’ont définitivement été instruits de rien de ce qui a trait au voyage astral parce que cela n’est inclus dans aucune partie d’une religion organisée. Incidemment, permettez-nous de vous rappeler que nous disons ici une « religion organisée »!

De nouveau, dans l’hémisphère Occidental la plupart des gens ne croient pas aux fées ni aux Esprits de la Nature et les enfants qui voient les fées et les Esprits de la Nature et qui sans aucun doute jouent avec de telles entités, font rire d’eux ou sont grondés par les adultes qui devraient réellement savoir mieux que cela, car dans ceci comme dans bien d’autres cas, l’enfant est infiniment plus doué et beaucoup plus éveillé que l’adulte. Même la Bible Chrétienne déclare : « À moins de redevenir comme un petit enfant vous ne pouvez entrer dans le Royaume des Cieux ». Nous pouvons formuler ceci différemment et dire : « Si vous avez la foi d’un enfant non contaminée par l’incrédulité d’un adulte vous pouvez aller partout à tout moment ».

Les enfants, se faisant ridiculiser, apprennent à dissimuler ce qu’ils voient réellement. Malheureusement, ils perdent rapidement la capacité de voir d’autres entités à cause de ce besoin de cacher leurs capacités réelles. C’est presque la même chose dans le cas des rêves. Les gens vivent des expériences quand leur corps physique est endormi, car bien sûr le corps astral ne dort jamais, et quand ce dernier retourne au physique il peut y avoir un conflit entre les deux ; l’astral connaît la vérité et le physique est contaminé et obstrué par des notions préconçues inculquées de l’enfance jusqu’à l’âge adulte. Par conditionnement les adultes ne vont pas faire face à la vérité et ainsi surgit un conflit ; le corps astral est parti et a fait des choses, expérimenté des choses, vu des choses, mais le physique ne peut pas y croire parce que tout l’enseignement des peuples Occidentaux est de ne rien croire de tout ce qui ne peut être tenu dans les deux mains et mis en pièces pour voir comment ça fonctionne. Les Occidentaux veulent des preuves, encore des preuves et plus de preuves encore et tout le temps ils essaient de prouver que la preuve est fausse. Ainsi, nous avons le conflit entre le physique et l’astral et cela conduit à un besoin de rationalisation. Dans ce cas les rêves (ainsi nommés) sont rationalisés dans une sorte d’expérience, souvent avec les plus étranges résultats imaginables !

Voyons cela encore une fois ; nous pouvons avoir toutes sortes d’expériences inhabituelles quand nous voyageons astralement. Notre corps astral voudrait que nous nous réveillions avec un souvenir précis de toutes ces expériences, mais de nouveau, le corps physique ne peut pas le permettre et ainsi il y a conflit entre les deux corps et des images vraiment incroyablement déformées reviennent dans notre mémoire, des choses qui ne peuvent pas se produire. Chaque fois que quelque chose arrive dans l’astral qui est contraire aux lois physiques de la Terre physique il y a conflit et ainsi la fantaisie s’installe et nous obtenons des cauchemars ou les événements les plus insolites que l’on puisse imaginer. Dans l’état astral on peut léviter, s’élever en flottant, voyager partout et voir n’importe qui et visiter n’importe lequel des centres du monde. Dans le physique il est impossible de traverser le toit et c’est ainsi, nous le répétons, que dans le conflit entre le corps physique et le corps astral il y a des interprétations extrêmement déformées de nos expériences de voyage astral qui annulent réellement tout le bien que l’astral essaie d’envoyer en bas. Nous obtenons ce qu’on appelle des rêves qui n’ont aucun sens pour nous, nous rêvons toutes sortes d’âneries, ou c’est ce que nous disons quand nous revenons dans le physique, mais les choses qui sont des âneries dans le physique sont des banalités dans l’astral.

Revenons-en à notre remarque initiale à propos de marcher dans la rue sans le moindre vêtement sur le dos. Un bon nombre de personnes ont eu cette expérience extrêmement embarrassante apparemment dans un rêve, mais, bien sûr, ce n’est pas du tout un rêve ! Cela résulte du fait que quand on part en voyage astral on peut oublier tout à fait de porter des vêtements astraux ! Si une personne n' »imagine » pas le nécessaire, nous avons alors le spectacle de quelqu’un voyageant dans l’astral complètement nu. Bien souvent une personne quittera le corps physique et s’élancera au dehors en toute hâte, tout excitée de s’être libérée de la chair importune. Sortir du corps était l’accomplissement principal ne laissant aucune possibilité pour penser à autre chose.

Le corps naturel, nous devons vous le rappeler, est un corps sans vêtement car l’habillement est une convention purement artificielle qui est sans intérêt dans la réalité. Nous pourrions peut-être faire une digression ici un moment pour vous dire quelque chose d’autre qui va probablement vous intriguer.

En ces jours d’il y a bien longtemps l’homme et la femme pouvaient voir l’astral l’un de l’autre. Les pensées étaient claires pour tous ; les motifs d’une personne étaient absolument ouverts et, nous allons nous répéter en disant que les couleurs de l’aura flamboient de façon plus éclatante et plus fortement autour de ces zones que les gens gardent maintenant couvertes ! L’homme et particulièrement la femme gardent certaines parties couvertes parce qu’ils ne veulent pas que les autres lisent leurs pensées et leurs motifs qui peuvent ne pas toujours être convenables. Mais ceci, comme nous l’avons dit, est vraiment une digression et a peu de rapport avec les rêves ; c’est toutefois un point qui peut vous faire réfléchir sur les vêtements.

Quand on fait le voyage astral on « imagine » habituellement le genre de vêtements que l’on porterait normalement durant la journée. Si cette « imagination » est omise, un clairvoyant recevant un visiteur astral peut recevoir cette personne et constater qu’elle ne porte rien sur elle. Nous avons eu des gens qui nous ont rendu visite dans l’astral et qui ne portaient rien du tout, ou peut-être une veste de pyjama, ou encore quelque chose de totalement « hors de ce monde » qui défie toute description et ne figurerait probablement dans aucun catalogue de lingerie du temps présent. C’est aussi un fait que les gens qui sont trop coquets vont souvent s’imaginer (se rêver) portant des vêtements qu’ils ne porteraient jamais sur leur corps physique. Mais tout cela n’a pas d’importance parce que nous déclarons de nouveau que l’habillement est simplement une convention humaine et nous ne pensons pas que quand nous arriverons au ciel nous porterons des vêtements comme il y a sur cette Terre.

Les rêves, donc, sont une rationalisation d’événements réellement vécus qui se produisent dans le monde astral et comme nous l’avons précédemment exposé, quand on est dans l’astral on voit une bien plus grande gamme de couleurs et avec beaucoup, beaucoup plus de clarté. Tout est plus lumineux, tout est « plus grand que nature » ; on peut voir les plus petits détails, les couleurs sont d’une gamme dépassant de loin tout ce qui peut exister sur cette Terre. Donnons ici un exemple.

Dans notre forme astrale nous sommes partis loin à travers terre et mer pour un pays lointain. Le jour était brillant avec un ciel bleu vif et la mer au-dessous de nous avait de douces vagues couronnées de blanc s’élevant vers nous, mais, bien sûr, ne nous touchant pas. Nous nous sommes laissés descendre sur un sable doré et nous sommes arrêtés pour examiner la merveilleuse structure en forme de diamant. Chaque grain de sable scintillait comme une pierre précieuse dans la lumière du soleil. Nous nous sommes déplacés doucement au-dessus de bouquets d’algues ondulantes, nous avons été stupéfiés des délicates couleurs brunes et vertes et des vessies natatoires qui semblaient tourner au rose doré. À notre droite il y avait une roche de teinte verdâtre qui pour un instant nous a paru du jade le plus pur. Nous pouvions voir à mi-chemin à travers la surface externe, nous pouvions voir les veines et les stries et nous pouvions également voir d’infimes créatures-fossiles incrustées dans la roche des millions d’années auparavant. En nous déplaçant aux alentours nous regardions autour de nous avec des yeux qui semblaient neufs, avec des yeux qui voyaient comme jamais auparavant. Nous pouvions voir ce qui paraissait être des globes transparents de couleur flottant dans l’atmosphère, globes qui étaient en fait la force vivante de l’air. Les couleurs étaient merveilleuses, intenses, variées et notre acuité de vision était telle que nous pouvions voir aussi loin que la courbure de la Terre nous le permettait, sans nous faire perdre le plus petit détail qui soit.

Sur cette pauvre vieille Terre qui est la nôtre, pendant que nous sommes enfermés dans la chair, nous sommes comparativement aveugles, nous avons un éventail de couleurs limité et une pauvre perception des nuances de couleurs. Nous souffrons de myopie, d’astigmatisme et autres anomalies qui nous empêchent de voir les choses telles qu’elles sont réellement. Ici nous sommes pratiquement privés de sens et de perceptions, nous sommes vraiment de pauvres choses sur cette Terre, emprisonnés comme nous le sommes dans une gaine d’argile, chargés lourdement de convoitises et de rancunes et obstrués avec un type inapproprié de nourriture ; mais quand nous sortons dans le monde libre de l’astral nous pouvons voir (voir avec la plus grande netteté) voir des couleurs que nous n’avons jamais vues sur la Terre elle-même.

Si vous faites un « rêve » dans lequel vous voyez avec une saisissante clarté et dans lequel vous êtes enchanté par un extraordinaire déploiement de couleurs, alors vous saurez que vous n’avez pas fait un rêve ordinaire, mais que vous rationalisez une véritable expérience de voyage astral.

Il y a autre chose qui empêche beaucoup de personnes de se souvenir de leurs plaisirs dans l’astral. C’est ceci : Quand on est dans l’astral on vibre à un taux beaucoup, beaucoup plus élevé que quand on est enfermé dans le corps. C’est chose facile quand on quitte le corps parce que la différence de vibrations n’a pas du tout d’importance quand on « sort » ; les obstacles se présentent quand nous retournons à notre corps et si nous savons maintenant ce que sont ces obstacles, nous pouvons consciemment nous y arrêter et aider les véhicules astral et physique à en arriver à une sorte d’arrangement.

Imaginons que nous sommes dans l’astral, notre corps de chair est au-dessous de nous. Il vibre à une certaine vitesse, « tournant presque au ralenti », tandis que le corps astral est frémissant de vie, de vitalité, car vous n’êtes pas entravé par la maladie ou la souffrance dans l’astral ! Peut-être cela nous aidera-t-il si nous expliquons les choses en termes de la Terre. Considérons que nous avons affaire au problème d’une personne dans un bus ; le bus voyage peut-être à 35/45 km/h et le passager désire quitter l’autobus d’urgence, lequel, malheureusement, ne peut pas être arrêté. Ainsi, le problème est que le passager doit sauter du bus de telle manière qu’il se retrouve sur la route sans se faire le moindre mal. S’il est imprudent il se fera grièvement blesser, mais s’il sait comment s’y prendre, cela peut se faire facilement, car on voit souvent le personnel des bus le faire. Nous devons apprendre par expérience comment descendre du bus quand le véhicule est en marche, nous devons aussi apprendre comment entrer dans le corps quand les vitesses des deux véhicules sont différentes !

Quand nous revenons de nos expériences de voyage astral notre problème est d’entrer dans le corps. De nouveau, nous vibrons dans l’astral à un taux beaucoup plus élevé que dans le physique et comme nous ne pouvons ralentir l’un ni accélérer l’autre plus que dans une mesure très très limitée, nous devons attendre jusqu’à ce que nous puissions « synchroniser un harmonique » entre les deux. Avec de la pratique nous pouvons le faire, nous pouvons légèrement accélérer le corps physique et légèrement ralentir le corps astral afin que malgré qu’ils soient toujours de vibrations largement dissemblables, il y ait un harmonique fondamental (une compatibilité de vibrations) entre les deux et qui nous permet de « rentrer » en toute sécurité. C’est une question de pratique, instinctive, pratique de mémoire raciale et quand nous pouvons le faire, nous pouvons garder tous nos souvenirs intacts.

Trouvez-vous cela difficile à comprendre ? Alors, imaginons que le corps astral soit un bras de tourne-disque. Votre corps physique est un disque tournant à, quelle vitesse dirons-nous ? 45 tours/min ? Notre problème est de placer l’aiguille sur le disque en rotation afin de tomber sur un mot particulier ou une note musicale particulière. Si vous songez à la difficulté de mettre ce bras du tourne-disque en contact avec le disque pour que le mot, ou la note musicale, précédemment déterminé soit choisi, alors vous comprendrez combien il est difficile (sans pratique) de revenir de l’astral avec des souvenirs intacts.

Si nous sommes maladroits ou inexpérimentés et revenons sans être « en synchronisation », nous nous réveillons en nous sentant absolument « pas dans notre assiette », nous nous sentons en colère contre tout ; nous avons la migraine, probablement que nous nous sentons malades et bilieux. C’est parce que les deux séries de vibrations ont été réunies avec un choc, tout comme, sur une voiture, on peut obtenir une friction et un choc très net si on change de vitesse de façon maladroite. Si nous revenons avec un mauvais taux de vibrations nous pouvons nous apercevoir que le corps astral ne s’ajuste pas exactement dans le corps physique, qu’il peut pencher d’un côté ou de l’autre et le résultat en est tout à fait déprimant. Si nous avons la malchance de faire cela, le seul remède est de se rendormir ou de se reposer le plus tranquillement possible, sans bouger, sans penser si l’on peut y parvenir, restant bien tranquille et essayant de libérer le corps astral du physique encore une fois. Le corps astral se soulèvera et flottera quelques pieds au-dessus du corps physique et alors, si nous le lui permettons, il redescendra et reviendra dans le corps physique en parfait alignement. Nous ne nous sentirons plus ni malades ni déprimés ensuite. Cela demande seulement de la pratique et peut-être dix minutes de votre temps. Il vaut mieux accorder ces dix minutes et vous sentir bien, que de vous lever précipitamment en songeant que vous seriez heureux de mourir sur place, parce que vous ne pourrez pas vous sentir mieux tant que vous ne vous rendormirez pas pour permettre à vos deux véhicules de se réaligner complètement.

Parfois on revient à la conscience le matin avec des souvenirs d’un rêve vraiment très particulier. Il peut s’agir de certains événements historiques, ou cela peut tout à fait littéralement être quelque chose « hors de ce monde ». Dans ce cas il se peut que pour quelque raison spécifique en rapport avec votre formation vous ayez été en mesure de contacter le Document Akashique (nous traiterons de cela dans une Leçon à venir), que vous ayez pu voir ce qui est arrivé dans le passé ou, plus rarement, ce qui se produira probablement dans l’avenir. Les grands voyants qui font des prophéties peuvent souvent se mouvoir dans l’avenir et voir les probabilités, non pas les faits actuels, car ils n’ont pas eu lieu, mais les probabilités peuvent être connues et prédites. Cela nous montre que plus l’on cultive la mémoire de ce qui se passe dans l’astral, plus on en retire de bénéfices, parce qu’il ne sert à rien d’apprendre quelque chose avec beaucoup de labeur et de peine si l’on doit tout oublier dans les quelques minutes qui suivent.

Il arrive fréquemment qu’une personne se réveille le matin terriblement de mauvaise humeur, haïssant le monde et tout ce qu’il contient. Il lui faut des heures et des heures pour se remettre de cette humeur vraiment noire et sombre. Il y a un certain nombre de raisons pour cette attitude particulière ; l’une d’elles est que dans l’état astral on peut faire des choses plaisantes, aller dans des endroits agréables et voir des gens heureux. Normalement, l’astral est une forme de récréation pour le corps astral pendant que le corps physique dort et récupère. Dans l’astral on a un sentiment de liberté, un manque total de restriction et de contrainte, la sensation est vraiment merveilleuse. Et vient alors l’appel du retour dans le corps de chair pour commencer une nouvelle journée de quoi ? Souffrance ? Dur labeur ? Quoi que ce soit c’est habituellement déplaisant. Et ainsi, étant revenu, ayant été arraché aux plaisirs de l’astral, on est vraiment malheureux et de mauvaise humeur au réveil.

Une autre raison, et une raison qui n’a rien d’agréable, est que quand nous sommes sur Terre nous sommes comme des enfants en classe apprenant, ou essayant d’apprendre, les leçons que nous avons nous-mêmes planifiées d’apprendre avant de venir sur la Terre. Quand nous nous endormons c’est pour que le corps astral puisse « quitter l’école » et rentrer à la maison à la fin du jour, de la même façon que les enfants retournent à la maison à la fin de la journée. Souvent, cependant, une personne qui est satisfaite et contente d’elle-même sur la Terre, pensant qu’il ou elle est quelqu’un de très important, s’endormira et se réveillera le matin de très mauvaise humeur. C’est généralement parce que cette personne a vu dans l’astral qu’elle est en train de faire un choquant gâchis de sa vie sur la Terre physique, que toute sa suffisance et son contentement de soi ne la mènent en vérité nulle part. Il ne s’ensuit pas du tout qu’une personne fait du bon travail parce qu’elle est bourrée d’argent et possède des acres de propriétés. Nous venons sur Terre pour apprendre des choses spécifiques exactement comme une personne va à l’école ou au collège pour apprendre des choses spécifiques. Ce serait parfaitement inutile, pour vous donner un exemple, qu’un étudiant à l’université s’inscrive à un cours pour obtenir un doctorat en théologie et ensuite, sans raison explicable, découvre qu’il devra ramasser toutes les ordures, tous les déchets de quelque ville locale ! Trop de gens pensent qu’ils se débrouillent extraordinairement bien parce qu’ils amassent de l’argent en escroquant les autres, en faisant payer trop cher, en faisant généralement des bénéfices excessifs et en offrant de « mauvaises affaires ». Ces gens qui sont « conscients des distinctions sociales » ou « les nouveaux riches » ne prouvent réellement rien sauf qu’ils sont en train de faire de leur vie sur Terre un échec retentissant. Vient un temps où chacun doit faire face à la réalité et la réalité n’est pas sur cette Terre, car ceci est le Monde de l’Illusion où toutes les valeurs sont faussées, où pour des fins d’instruction on croit que l’argent, le pouvoir temporel et la position sont tout ce qui compte. Rien ne pourrait être plus éloigné du cas que cela, car les moines mendiants de l’Inde et d’ailleurs sont de plus grande valeur spirituelle pour la vie future que le très puissant financier qui prête de l’argent à un taux d’intérêt exorbitant aux pauvres gens qui sont à court d’argent et souffrent réellement. Ces financiers (en réalité ce sont des prêteurs sur gages !) brisent réellement les foyers et le futur de ceux qui ont le malheur d’être en retard pour un des paiements exorbitants.

Laissons dormir un de ces puissants financiers et autres de leur espèce et supposons que pour une raison particulière ils peuvent se libérer de la chair et voyager assez loin pour voir quelle sorte de gâchis ils font. ALORS, ils reviennent avec un souvenir parfaitement choquant, ils reviennent avec la conscience de ce qu’ils sont réellement et avec la détermination de « tourner une nouvelle page ». Malheureusement, quand ils reviennent dans le physique, étant de toute façon de nature basse, ils ne peuvent pas se souvenir et disent ainsi qu’ils ont simplement eu une nuit troublée, ils crient après leurs subordonnés et tyrannisent de façon générale tous ceux en vue. Et ainsi ils se laissent emporter par « le cafard du lundi matin », mais bien malheureusement cela ne leur arrive pas que les lundis matins, mais presque tous les jours !

« Le cafard du lundi ». Oui, c’est vraiment le cas et pour une raison spéciale. La plupart des gens doivent travailler assez régulièrement ou au moins passer des heures régulières au travail pendant tant de jours par semaine ; à la fin de la semaine il y a une période de relaxation, un changement d’occupation et souvent de lieu. Les gens dorment plus paisiblement à la fin de la semaine et ainsi le corps astral part et voyage plus loin ; il s’élève peut-être là où il peut voir quelle sorte de travail le physique fait sur Terre et quand il retourne pour que le corps physique puisse reprendre le travail le lundi matin, il y a généralement beaucoup de consternation qui est la cause du « cafard du lundi ».

Une autre catégorie de personnes devrait encore retenir notre attention ne serait-ce que pour un bref moment seulement ; ceux qui dorment peu. Ces gens sont assez infortunés pour avoir tellement sur leur conscience astrale que le corps astral n’est pas du tout disposé à quitter le physique et sortir faire face aux choses. Souvent un ivrogne aura peur de s’endormir à cause des entités fort intéressantes qui se réunissent autour de son corps astral émergeant. Nous avons déjà traité des « éléphants roses » et autre flore et faune de ce type.

Le physique, dans un tel cas, restera éveillé et sera la cause de beaucoup de souffrance dans le physique et sur l’astral. Vous avez probablement connu des gens qui sont tout le temps sur les nerfs, qui sont tout le temps en mouvement, qui sont « tendus » et ne peuvent pas se reposer pour un instant. Trop souvent ces gens sont ceux qui ont tellement sur leur l’esprit (sur leur conscience) qu’ils n’osent simplement pas se reposer au cas où ils commencent à penser et à réaliser ce qu’ils sont, ce qu’ils font et ce qu’ils défont. Ainsi l’habitude est prise, pas de sommeil, pas de détente, rien qui donne au Sur-moi l’occasion de vraiment entrer en contact avec le physique. Ces gens sont comme un cheval qui a pris le mors aux dents et s’emballe follement sur la route au grand danger de tous. Si les gens ne peuvent pas dormir, ils ne peuvent pas tirer profit d’une vie sur Terre et ne tirant pas profit de cette vie, ils doivent alors revenir et faire mieux la prochaine fois.

Vous demandez-vous comment décider si un rêve est un produit de l’imagination ou le souvenir déformé d’un voyage astral ? Le plus simple est de vous demander si vous voyez les choses avec une plus grande clarté dans ce rêve ? Si c’est le cas, c’est alors le souvenir d’un voyage astral. Les couleurs étaient-elles plus vives que vous pouvez vous souvenir les voir sur Terre ? Alors, de nouveau, c’est un voyage astral. Souvent vous verrez le visage d’un être cher, ou aurez une forte impression d’une personne aimée ; c’est parce que vous pouvez avoir rendu visite à cette personne en voyageant astralement et si vous vous endormez en ayant devant vous une photographie de la personne aimée, vous pouvez alors être sûr que vous allez voyager là quand vous fermerez les yeux et vous détendrez.

Voyons maintenant l’autre côté de la médaille. Vous pouvez vous être réveillé le matin troublé et pas qu’un peu en colère, pensant à une certaine personne en particulier avec laquelle vous n’êtes définitivement pas en harmonie. Vous vous êtes peut-être endormi pensant à cette personne, pensant à une dispute, à une certaine altercation que vous avez eue avec elle. Vous pouvez lui avoir rendu visite dans l’astral et la personne, dans l’astral également, a discuté avec vous d’une solution au problème. Vous pouvez avoir réglé la question, vous pouvez avoir tous deux déterminé dans vos états astraux que sur Terre vous vous rappelleriez de la solution et en viendriez à un accord amical. Ou bien, d’un autre côté, la bataille a pu être de plus grande intensité encore de sorte qu’à votre retour sur la Terre vous ayez même une plus grande antipathie l’un pour l’autre qu’auparavant. Mais peu importe que vous ayez eu un arrangement amical ou non, si, en revenant au physique vous avez eu une mauvaise secousse ou ne vous êtes pas synchronisé avec votre corps physique, alors toutes vos bonnes intentions, toutes vos bonnes dispositions seront brisées et déformées et en vous réveillant votre souvenir en sera un de discorde, d’antipathie, de colère et de frustration amère.

Les rêves (ainsi nommés) sont des fenêtres sur un autre monde. Cultivez vos rêves, examinez-les ; quand vous allez dormir la nuit décidez que vous allez « rêver vrai », c’est-à-dire décidez que quand vous vous réveillerez au matin vous aurez un souvenir clair et non contaminé de tout ce qui s’est passé durant la nuit. Cela peut se faire, cela se fait ; c’est seulement dans le monde Occidental où tant de doutes, tant de cris pour des preuves se font entendre, que les gens trouvent cela difficile. Certaines personnes en Orient entrent en transe ce qui, après tout, n’est qu’une méthode de sortir du physique. D’autres s’endorment et quand ils se réveillent ils ont les réponses aux problèmes qui les troublaient. Vous aussi pouvez le faire, vous aussi, avec de la pratique et avec un désir sincère de le faire uniquement pour le bien pouvez « rêver vrai » et ouvrir toute grande cette fenêtre qui donne sur une phase des plus glorieuses de l’existence.

Source: LEÇON DIX-SEPT du livre « Vous pour toujours » de Tuesday Lobsang Rampa