DURÉE DE L’ARTICLE

Durée de lecture estimée: 0:12
Durée du format vidéo: -:–
Durée totale: -:–

LE NEW AGE

Réseaux sataniques et présence reptilienne: nouvelles révélation sur une vérité qui dérange

C’EST NOUVEAU ? VOUS RIGOLEZ !

Le système de croyance New Age est condamné par les courants religieux et pourtant ça n’est rien d’autre qu’une nouvelle religion. Cela ressemble au parti des Verts qui revendique une politique différente alors qu’il fait la même chose que les autres partis. Pour moi, le New Age est le dernier cul-de-sac avant la mine d’or. Il sert à attraper ceux qui ont rejeté les religions en place, et qui sont susceptibles de quitter la direction que leur indique l’esprit et d’entrer dans la Conscience. Les adeptes du New Age disent que nous ne faisons qu’un, que la mort n’existe pas et que la création comprend différentes dimensions ou gammes de fréquence. Mais ils sont dans l’incapacité de voir à travers le voile qui recouvre la perception humaine, et trop de pièges sont mis en place pour arrêter leur avancée vers la Conscience. Le New Age a fait son apparition dans les années 1960- 1970, issu du mouvement « flower power », à l’heure où un nombre incroyable de musiciens célèbres, venant de familles issues de l’armée ou des services de renseignement, sont arrivés sur scène pour diffuser et définir ce qui allait devenir l’ère de « l’amour libre » et de la rébellion hippie. Je vais citer l’exemple de Jim Morrison, le chanteur des Doors. Son père, l’amiral George Stephen Morrison, commandait, en 1964, la flotte américaine dans le Golfe du Tonkin, celle-là même qui est supposée avoir été attaquée par les Nord-Vietnamiens quand, à l’évidence, l’incident ne s’est jamais produit. Le président Lyndon Johnson s’est servi de ce mensonge pour intensifier la guerre au Viêt Nam, semant la mort et la destruction. Le commandant d’escadre James Stockdale, un des pilotes américains sous les ordres de l’amiral Morrison, a écrit dans son livre Love and war (Amour et guerre) : « J’étais à la meilleure place pour assister à l’événement, nos destroyers tiraient sur des cibles fantômes. Il n’y avait aucun navire nord-vietnamien. Il n’y avait que le noir de l’eau et la puissance de feu américaine. » 

Ce n’était qu’une technique de « aucun-problème-réaction-solution », un rêve fabriqué comme l’a été le « flower power » qui a permis grâce aux drogues d’altérer les esprits. Les drogues n’ont pas été utilisées pour que les jeunes puissent tenter des expériences, mais pour qu’ils les consomment quotidiennement. Le « flower power » a été monté pour étouffer le mouvement et diluer son effet potentiel. Je recommande une excellente série d’articles sur Internet au sujet de la « révolution » des années 1960 et intitulés The Strange but Mostly True Story of Laurel Canyon and the Birth of the Hippie Generation » (L’étrange histoire, en partie vraie, de Laurel Canyon et la naissance de la génération hippie). Taper ces mots dans votre moteur de recherche et vous trouverez. Ces articles apportent un autre point de vue concernant cette époque, le rôle militaire ou d’espionnage joué par certains de ses héros. 

Le mouvement New Age découle du mouvement hippie et il s’est développé en coulisses grâce aux efforts de grands Illuminati, tels John Kissinger. Les personnes proches de Kissinger à l’époque, m’ont confirmé tout ceci. Cela avait un sens, ils cherchaient à créer une nouvelle religion pour empêcher certains esprits de se réveiller. Les escrocs mythiques de l’« Est », comme le gourou des Beatles, Maharishi Mahesh Yogi, ont été déplacés vers l’Ouest pour alimenter l’expansion. 

Très vite, les adeptes du New Age ont trouvé de nouveaux gourous et de nouveaux dieux à adorer dans l’impasse de leur illumination. Il existe des personnes authentiques dans ce que nous appelons le New Age, mais on y trouve beaucoup d’escrocs ou de fantaisistes, ou tout simplement des gens placés là pour induire en erreur. Beaucoup se sont faits prendre par cette pseudo liberté, jusqu’à dans leur façon de s’habiller. Le New Age est supposé être fondé sur le droit à exprimer son unicité et pourtant, on repère à 100 mètres un de ses adeptes, rien qu’à ses vêtements. Ce que les gens veulent avoir dans leur garde-robe, ça les regarde, ça n’est pas mon problème, mais il est difficile de cerner une philosophie basée sur la célébration de l’unicité quand tous ses membres portent, il faut l’avouer, un uniforme. Le New Age n’est pas nouveau du tout. Il s’agit d’une nouvelle religion suivant le même programme que les autres. L’anarchie apparente qu’il présente au public cache une religion conventionnelle. Comme toutes les religions, le New Age est fondé sur l’adoration de quelque chose ou de quelqu’un et sur le fait que l’on se considère « moins que » plutôt que « faisant partie de ». Oh, j’entends bien les professionnels de la chose dire que nous ne sommes « qu’un » et inciter à « reprendre le pouvoir », mais en fin de compte, ça n’est pas ce que je vois dans l’arène du New Age. Je ne vois que des gens qui mettent toute leur puissance dans l’adoration et l’exaltation de gourous et de divinités. Le New Age a même sa propre version de Jésus, un garçon nommé « Sananda ». Le christianisme s’est trompé sur Jésus, pardon sur Sananda, comme ils disent. En fait il représente la lumière de la « grande fraternité blanche » des « Maîtres Ascensionnés » sur qui nous sommes censés concentrer notre adoration et notre dévotion. Ah, oui, nous devons nous y consacrer. Le Sananda (Jésus) du New Age ressemble physiquement beaucoup à la version que nous propose le christianisme. Quelle coïncidence ! Et comment pourrait-il en être autrement puisque personne ne sait à quoi Jésus pouvait ressembler ? Les images classiques de Jésus viennent de la représentation que les artistes en ont faite, plus de mille ans après qu’il ait soi-disant vécu, et on retrouve la même représentation dans le New Age.

« Jésus » des chrétiens et « Sananda » du New Age se ressemblent beaucoup, même si personne n’a jamais eu de description détaillée de l’« homme ».

La « I AM university » New Age aux États-Unis a même un ashram consacré à Jésus/Sananda. Nous voyons à nouveau la prédominance orientale. Un ashram est habituellement un lieu isolé pour une communauté religieuse et son gourou, et il prend ses racines dans l’hindouisme. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a aucun mérite dans la connaissance orientale. Elle met davantage l’accent sur la nature de la Conscience et la réalité illusoire. Mais si les gens prennent le paquet en entier sans aucune perspicacité, ils seront également empreints de son esprit malveillant, comme c’est le cas de certains aspects du New Age. Mark Amaru Pinkham, un auteur basé à Sedona, dans l’Arizona, un des centres mondiaux du New Age, qui relie les légendes des dieux serpent à cette autre dimension qu’est la « Grande Fraternité Blanche », écrit : 

Le nom de Grande Fraternité Blanche semble avoir été une invention de la Société théosophique, une organisation fondée, au milieu du XIXe siècle, par Madame Blavatsky, une Russe, grande voyageuse. Mais bien avant que l’on entende parler de Blavatsky, la Grande Fraternité Blanche était connue comme la fraternité solaire ou la fraternité du serpent, et ses membres portaient le nom de « serpent ». Ses principaux temples étaient les pyramides, les maisons de la puissance du serpent, ainsi que des temples solaires alignés avec les solstices et les équinoxes. 

En Égypte, par exemple, les temples les plus importants ont été le complexe d’Héliopolis, la « Place du Soleil » ainsi que les pyramides de Gizeh et le temple solaire de Karnak. L’administration de ces temples était tenue par des prêtres égyptiens, les Djedhi, « ceux de la lignée du serpent ». Au Mexique, les membres de la confrérie du serpent, les Quetzacoatl ou « serpents à plumes », administraient de nombreuses pyramides imposantes, toutes orientées vers les solstices et les équinoxes. On retrouve la même chose au Pérou où les adeptes étaient les Amarus ou les « serpents », ainsi qu’en Chine avec les dragons Lung, ou en Inde, où les yogis éclairés étaient appelés Nagas, « les serpents ». 

J’avais noté depuis longtemps la ressemblance qu’il y avait entre le mot Djedhi « ceux de la lignée du serpent » et le nom « Jedi » du film La guerre des étoiles de George Lucas. Les Jedi sont… 

… Les membres d’un ordre monastique antique et noble, vaguement similaire à l’armée et aux ordres religieux qui ont surgi pendant les Croisades (comme celui des Templiers). Le chevalier Jedi est connu pour deux choses : le respect d’une religion fondée sur la force, ainsi que la sélection et l’admission à l’ordre, qui est basée sur des talents spécifiques démontrant que la personne à un lien spécial avec cette force. 

Quelle est la vraie signification de la « force » ? Mark Amaru Pinkham est dans le vrai au sujet de « ceux de la lignée du serpent » qui ont amené une connaissance avancée et inconnue de la plupart des peuples. Il est exact qu’ils ont dominé les anciens ordres qui se sont étendus dans le monde entier et ont dirigé d’anciennes civilisations, comme celles de Sumer, d’Égypte, d’Inde et de Chine. Je suis aussi d’accord avec lui quand il dit que ces anciennes écoles d’initiation se sont développées au sein des réseaux des sociétés secrètes d’aujourd’hui. Je ne suis pas d’accord, cependant, avec l’interprétation sur « l’origine du serpent » et sur le plan des sociétés secrètes, comme les templiers ou les francs-maçons, qui ont continué à manipuler les individus jusqu’à ce jour. Il ne s’agit pas « d’illumination », mais de contrôle, et les divinités de la religion New Age sont des entités reptiliennes, ces mêmes divinités que l’on vénère sous des noms différents dans les religions les plus connues. La Conscience n’a pas de religion mais l’esprit oui, parce qu’il est toujours question de structure et de hiérarchie.

UNE ABSURDITÉ MISE AU JOUR

Il y a quelques temps, j’ai pris l’exemple de 50 chatons que l’on aurait placé dans une pièce avec 50 pelotes de laine. Quand on revient une heure plus tard, difficile de tout démêler ! J’ai appliqué ce principe au « système » qui asservit le psychisme de l’homme, mais on peut l’appliquer aux croyances religieuses de l’Inde d’où l’âme du New Age est issue. Apparemment, il existe 50 000 divinités hindoues, assez pour remplir un stade de football de grande taille et c’est devenu sérieusement incontrôlable. Poussé à l’extrême, ceci implique des mariages arrangés et la mort pour les jeunes qui osent se marier avec une personne faisant partie d’une « caste » inférieure. Même dans la vie quotidienne, la complexité, le mythe et le symbolisme, pris littéralement, piègent de nombreuses personnes comme des mouches dans une toile d’araignée (le symbole est approprié). « Shiva dit ceci », « Vishnu dit cela », on ne peut faire cela que les mois qui contiennent un « r » ou si vos fesses sont pointées vers le Gange. Comment se débrouillent-ils avec tout ça ? Franchement, je n’en sais rien. Bien sûr, c’est la même chose avec toutes les religions, on doit faire ceci ou cela, Jésus a dit ceci, Allah a dit cela, Yahvé a dit le reste… Mais quand même, le nombre de divinités en Inde est à couper le souffle si l’on s’en réfère à la norme. La plupart des religions cachent la simple vérité, le fait que nous sommes tous la Conscience Éternelle et non les corps que nous pensons être. Ils peuvent toujours nous parler de l’« âme » et de la vie après la mort, mais dans la façon dont ils voient les choses, tout est construit sur l’esprit et le corps et non sur la Conscience Infinie. Comparé à d’autres religions, l’hindouisme parle plus d’« unité » il a donc clairement fallu une complexité fabriquée, pour détourner ses défenseurs de la vérité fondamentale. Il semblerait que 50 000 divinités assurent cette complexité. 

Je me suis rendu en Inde en 2008 et j’ai vu ce qui se passait. C’est un pays tellement étonnant que j’ai passé un séjour merveilleux, mais de voir à quel point les gens sont sous le contrôle de la religion m’a un peu dépité. Je suis allé sur le site de la montagne Arunachala, près de la ville de Thiruvannamalai, dans l’État du Tamil Nadu, au sud de l’Inde. C’est la région de Sri Ramana Maharshi qui, à partir de l’âge de 13 ans, a réfléchi profondément à la signification du « je ». 

Qui suis-je ? Quelle est la nature de ce « je » dont nous parlons ? Il en a conclu, après une vie passée à méditer profondément, que le « je » est une Conscience infinie, éternelle, invariable et que le monde « physique » est une illusion de ce que nous appelons l’esprit. C’était essentiellement cela. Pour lui, les prétendus « maître » et « élève » sont à voir d’un point de vue différent, ou d’une observation différente, et non comme « celui qui est au sommet » et « celui qui est en bas ». Je ne suis pas d’accord avec tout ce qu’il a dit, ni avec tout ce à quoi il a cru, mais les fondements représentent la vérité simple. Le royaume « physique » est une réalité illusoire dans laquelle les gens se perdent à cause de l’isolement et de la division. Oh, Shiva, qu’ont-ils fait de tout cela ? Depuis sa mort, en 1950, l’endroit où il a vécu a été transformé en lieu saint. J’ai été stupéfait de voir les adeptes se prosterner devant son image, leur front touchant le sol en signe d’hommage et de respect. J’ai eu envie de crier : « Mais arrêtez donc ! » « Vous n’avez pas compris ce qu’il disait ». « Relevez-vous ! » Je suis arrivé à l’ashram principal et sur le lieu saint dédié à Ramana lors d’un rassemblement nocturne. Ramana n’avait pas vraiment de lien avec la religion hindoue, mais peu importe. La religion l’a adopté, à ce que j’ai pu voir, et a absorbé son message pour l’adapter à son plan. Assis autour du hall, se trouvaient les disciples de Ramana, des gens du coin et des personnes venues du monde entier. Pendant la cérémonie, un homme lisait les passages d’un livre et l’assemblée répétait à l’unisson les passages cités. Cela aurait très bien pu être un office chrétien, islamique, juif ou une cérémonie hindoue (c’est ce que c’était en fait du point de vue de la structure et du thème). Étais-je le seul à capter l’ironie d’un tel rituel religieux, célébrant un homme qui avait dit que ce monde était une invention de l’esprit et que nous ne faisions qu’un ? Je pense que oui. 

J’ai observé les blancs occidentaux en costume traditionnel indien, les cheveux rasés et qui suivaient le programme religieux professé à travers le monde. Ils portaient l’uniforme et avaient copié la coupe du « saint homme » qu’ils regrettaient de ne pas avoir été. J’ai brièvement rencontré un charmant type venu d’Écosse et dont l’accent surréaliste contrastait avec sa tunique hindoue et ses cheveux rasés. Il marchait comme tous ceux qui ont rencontré leur guide, lentement et en déroulant bien ses pas, comme s’il marchait sur une corde invisible. Ce n’est pas de l’« illumination » religieuse, c’est un programme informatique. Je ne tape pas sur ces gens-là, ni ne cherche à les ridiculiser. Ils devraient pouvoir porter ce qu’ils aiment, avoir leur propre style. Si tout le monde s’habillait comme moi, avec des pantalons baggy et un T-shirt, quel ennui ! Tel est mon avis : la façon dont on s’habille ou se coiffe n’a aucune importance. L’illumination n’est pas une mode, c’est un état d’être. Ceux qui ont besoin de l’apparence passent à côté de quelque chose de très profond. Ils se concentrent sur l’« extérieur » et non sur ce qu’il y a à l’ « intérieur ». Ils pensent avoir accès à la Conscience Infinie alors que tout se passe dans leur esprit, qui est limité par des images et des « choses ».

Le New Age fait partie des créations reptiliennes, c’est la dernière impasse avant la mine d’or. On l’a conçu afin que les gens ne puissent pas se réveiller et passer de l’esprit à la Conscience.

C’est l’esprit qui est obsédé par l’apparence, la personne extérieure, la Conscience Infinie n’y accorde aucune attention. L’esprit pense, et l’ « apparence » n’est qu’une expression de la pensée. L’infini est, tout simplement, et il peut reconnaître une connerie quand il en voit une. Partout où je suis allé dans les alentours de Arunachala, j’avais l’impression que les gens enlevaient leurs chaussures en permanence « en signe de respect », mais en respect de quoi ? C’est plus une posture qu’autre chose. Le respect vient du cœur, pas des chaussures. On m’a demandé une fois d’enlever mes chaussures pour traverser un parking poussiéreux et une voie de passage ouverte pour prendre un chemin de montagne. Je ne suis entré dans aucun bâtiment. Apparemment le parking poussiéreux et la voie de passage étaient sacrés. Quel conditionnement débile ! Mais peut-être n’y a-t-il que moi pour penser ainsi.

LA RELIGION DE L’ESPRIT

Les gens étaient assis dans la position du lotus, et moi, dans le lieu saint, j’étais assis sur une chaise pliante à cause de mon arthrite. Quelques personnes m’ont regardé bizarrement, mais je ne m’en souciais pas. Pas besoin de suivre un règlement pourri du style « vous devez être assis dans la position du lotus pour aligner votre énergie sur celle de Dieu ». Est-ce que cela signifie que je ne peux pas m’« aligner » parce que j’ai de l’arthrite et que je ne peux pas m’asseoir par terre ? Mince alors, pour m’asseoir les jambes croisées, il faudrait que je sois sous anesthésie. Les affaires de mécanique du corps, le « comment vous le faites » ne sont qu’un mirage qui opère dans le royaume de l’esprit, d’où émane toute la structure. L’esprit est le « monde » de l’illusion. « Aligner notre corps » ?… Il n’y a pas de corps, en tous cas pas tel que nous le percevons. Comment voulez-vous aligner votre vision de l’esprit à celle de Dieu, puisque votre esprit est déjà « Dieu », le Tout Infini ? C’est comprendre que nous sommes l’Infini qui va nous aligner efficacement et sciemment à la Conscience de l’infini et non de nous asseoir dans la position du lotus. Notre point d’observation détermine notre sens des réalités, c’est tout, et notre sens des réalités devient notre réalité vécue. 

Je suppose que mes impressions générales sur la « spiritualité » officielle de l’Inde se résument au moment où j’étais assis à l’extérieur de l’ashram de Ramana et attendant qu’il ouvre. Près de moi se trouvait un américain blanc, un « gourou » au crâne rasé, assis en tailleur et vêtu d’une tunique orange. Il parlait à deux américaines d’âge moyen, du chemin de l’illumination. La première gobait chaque syllabe avec une crainte non dissimulée, alors que l’autre notait studieusement chaque expression qu’elle pensait pertinente dans un petit carnet. Ce qu’il leur disait semblait terriblement compliqué et quand il a ajouté que nous n’étions pas dignes d’être « Dieu » j’ai plié ma chaise et me suis éloigné pour retrouver mon souffle. Au moins, la dame au carnet avait posé une question évidente : « si vous dites que nous sommes Dieu, comment pouvons-nous ne pas être dignes de lui ? » Le temps qu’il fasse sa réponse prolixe, j’étais fort heureusement hors de portée de voix, bien que j’aie noté qu’il avait parlé une ou deux fois de « Jésus ». Cet homme, c’était le christianisme, le judaïsme et l’islam portant un déguisement orange. Comme d’habitude, la simple vérité se noyait dans une complexité superflue et une hiérarchie fabriquée. Dieu est « en haut » et nous sommes « en bas ». C’est exactement la façon dont les dieux serpents veulent que nous percevions cette relation. Aussi, il existera toujours d’authentiques « gourous » ou des « saints hommes » ou « saintes femmes », cachés par ce raz-de-marée de conneries, de prétention et d’égoïsme, qui se fait passer pour de la « spiritualité » et de « l’illumination », mais ils ne sont pas la majorité. Les gens les plus égoïstes, les plus roublards et les plus douteux que j’ai connus, sont ceux qui emploient ce genre de termes : « amour et lumière », « j’aime tout le monde », « je prends tout le monde dans mes bras ». Cela fait vingt ans que j’entends des conneries du style nous te soutenons, le mot doit sortir… Mais en fin de compte, 95 pour cent d’entre eux se demandent ce que eux pourraient en retirer. Et quand quoi que ce soit arrive, que leur moi, moi, moi obsessionnel n’aime pas, ils sont tout à fait enclin à faire tout ce qu’ils peuvent pour nuire à la personne qu’ils sont supposés soutenir et au « mot » qui soi-disant devait sortir. J’ai eu beaucoup d’expériences douloureuses et coûteuses avec ce genre de personnalités narcissiques, se faisant passer pour la quintessence de l’« amour » et de la « bonté ». Ils n’ont aucune intégrité et ils condamneront le « système » avec leurs mots, mais s’en serviront quand cela siéra à leur avidité et à leur esprit vindicatif. Le New Age est une autre religion reptilienne servant à prendre au piège ceux qui rejettent les autres religions. Ironie du sort, les médias m’ont taxé de « gourou New Age ». Pathétique !

Source: Extrait du livre de David Icke