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LES MOLÉCULES
Tout ce qui existe vibre. Tout se compose de molécules constamment en mouvement.
Les molécules sont très petites. Toutes minuscules que les molécules soient, elles sont composées de particules plus petites encore connues sous le nom d’ « atome ».
Un atome ressemble à un système solaire en miniature. Le noyau de l’atome représente le Soleil dans notre propre système solaire. Autour de ce « Soleil » tournent des électrons à peu près de la même façon que les planètes de notre système solaire tournent autour du Soleil. Comme dans le système solaire, l’unité-atome est de l’espace quasiment vide !
Chaque substance possède un nombre différent d’électrons autour de son noyau « Soleil ». L’uranium, par exemple, a 92 électrons. Le carbone en a seulement 6. Deux près du noyau et quatre qui orbitent à une plus grande distance.
¤ L’image 1 ci-dessous nous montre comment apparaît l’atome de carbone (la « brique » de notre Univers) quand il est énormément agrandi.
¤ L’image 2 ci-dessous nous montre notre système Solaire.
L’Homme est une masse de molécules tournant rapidement. L’Homme paraît solide ; ce n’est pas facile d’enfoncer le doigt entre la chair et l’os. Cependant, cette solidité est une illusion qui nous est imposée parce que nous aussi sommes de l’Espèce Humaine.
Considérez une créature d’une petitesse infinie qui peut se placer à une certaine distance d’un corps humain pour le regarder. La créature verrait des soleils tourbillonnants, des nébuleuses en spirale et des courants semblables à la Voie Lactée. Dans les parties molles du corps (la chair) les molécules seraient largement dispersées. Dans les substances dures (les os) les molécules seraient denses, serrées ensemble et ayant l’apparence d’un grand amas d’étoiles.
Imaginez-vous debout au sommet d’une montagne par une nuit claire ! Vous êtes seul, loin des lumières de toute ville qui, se reflétant dans le ciel nocturne, provoquent une réfraction de l’humidité en suspension et font apparaître la voûte du ciel terne. C’est pourquoi les observatoires sont toujours construits dans des zones éloignées. Vous êtes sur le sommet de votre propre montagne… au-dessus de vous, les étoiles scintillent claires et brillantes. Vous les contemplez tandis qu’elles tournoient en un déploiement sans fin devant vos yeux émerveillés. De grandes galaxies s’étendent sous vos yeux. Des groupes d’étoiles ornent la noirceur du ciel de nuit. À travers les cieux, la bande connue comme La Voie Lactée apparaît comme une vaste traînée fumeuse. Étoiles, mondes, planètes, molécules. Ainsi la créature microscopique VOUS verrait !
Les étoiles dans le ciel au-dessus apparaissent comme des points de lumière avec d’incroyables espaces entre elles. Elles sont des milliards, des trillions ; cependant, comparées au grand espace vide, elles semblent vraiment peu. Avec un vaisseau spatial on pourrait se déplacer entre les étoiles sans en toucher aucune. Supposons que vous puissiez rapprocher les espaces entre les étoiles, les molécules, QU’EST-CE QUE VOUS VERRIEZ ? Cette créature microscopique qui vous regarde de loin, se demande-t-elle cela aussi ? NOUS savons que toutes ces molécules que la créature voit est NOUS. Qu’elle est, alors, la forme finale des formations d’étoiles dans les cieux ? Chaque Homme est un Univers, un Univers où les planètes (les molécules) tournent autour d’un soleil central. Chaque pierre, brindille ou goutte d’eau, est composée de molécules en constant, perpétuel mouvement.
L’Homme est composé de molécules en mouvement. Ce mouvement engendre une forme d’électricité qui, s’unissant avec « l’électricité » produite par le Sur-moi, donne la Vie douée de sensations. Autour des pôles de la Terre, des orages magnétiques éclatent et irradient, donnant naissance à l’Aurore Boréale avec toutes ses lumières colorées. Autour de TOUTES les planètes (et molécules !) des radiations magnétiques s’entrecroisent et réagissent réciproquement avec d’autres radiations émanant des mondes voisins et des molécules. « Aucun Homme n’est un monde en lui-même » ! Aucun monde ou molécule ne peut exister sans d’autres mondes ou molécules. Chaque créature, monde ou molécule dépend de l’existence d’autres créatures, mondes ou molécules afin que sa propre existence puisse continuer.
Il nous faut aussi réaliser que les groupes de molécules sont de densités différentes ; ils sont, en fait, comme des amas d’étoiles se balançant dans l’espace. Dans certaines parties de l’Univers, il y a des secteurs peuplés par très peu d’étoiles ou planètes, ou mondes (comme il vous plaira de les appeler) mais ailleurs il y a une densité considérable de planètes, comme par exemple dans la Voie Lactée. De la même manière, le roc peut représenter une très dense constellation ou galaxie. L’air est beaucoup moins peuplé de molécules. L’air, en fait, nous imprègne et comme nous le savons, passe par les capillaires de nos poumons et dans notre circulation sanguine. Au-delà de l’air, il y a l’espace où il y a des amas de molécules d’hydrogène largement dispersées. L’espace n’est pas le vide que les gens ont pris l’habitude d’imaginer, mais est une collection de molécules d’hydrogène oscillant frénétiquement et, bien sûr, les étoiles, les planètes et les mondes se forment à partir des molécules d’hydrogène.
Il est clair que si on a une collection substantielle de groupes moléculaires, c’est alors une affaire bien difficile pour toute autre créature de passer à travers les groupes, mais un soi-disant « fantôme » qui a ses molécules extrêmement espacées peut facilement traverser un mur de brique. Pensez au mur de brique tel qu’il est ; une collection de molécules, quelque chose comme un nuage de poussière en suspension dans l’air. Tout improbable que cela paraisse, il y a de l’espace entre chaque molécule tout juste comme il y a de l’espace entre les différentes étoiles et si d’autres créatures étaient assez petites ou si leurs molécules étaient assez dispersées, alors elles pourraient passer entre les molécules de, disons, un mur de brique sans en toucher aucune. Cela nous permet de comprendre comment un « fantôme » peut apparaître dans une pièce fermée et comment il peut traverser un mur apparemment solide. Tout est relatif ; un mur qui est solide pour vous peut ne pas l’être pour un fantôme ou pour une créature de l’astral.
Source: LEÇON UNE du livre « Vous pour toujours » de Tuesday Lobsang Rampa