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CHARLIE HEBDO – RITUEL SATANIQUE

LA TÉLÉVISION

Implants Involuants et Evoluants (1)
Implants Involuants et Evoluants (2)

Un bon film qui résume comment est créée une manipulation des masses par les gouvernements:

Titre: Des hommes d’influence

Réalisateur: Barry Levinson
Année: 1998
Genre: Comédie
Catégorie: Comprendre la Matrice
Thème: 
→ Manipulation de Masses avec les Médias
→ False Flags (Attentats sous fausse bannière créer par le gouvernement) avant les élections
→ False Flag crée avant les élections, voir cette image

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« La bêtise médiatique n’est pas un épiphénomène. Elle conduit une guerre d’anéantissement contre la culture. Il y a beaucoup de combats à mener. Mais, si l’industrie médiatique gagne sa guerre contre l’esprit, tous seront perdus. » Pierre Jourde

Une des sources plongeant les masses dans cette « Matrice » se trouve directement dans votre salon, il s’agit de la télévision, qui a remplacé la cheminée comme le « cœur du foyer »… Cet appareil est un outil de contrôle mental de premier ordre, peut-être même le plus important en matière de contrôle global. Imaginez quelques minutes une société sans télévision, inutile de dire que les consciences auraient un tout autre mode de fonctionnement, les envies et les besoins n’auraient rien à voir avec ceux d’aujourd’hui. Imaginez une société sans l’infantilisation, l’abêtisation, les polémiques, la division, la peur, le conditionnement publicitaire, la déculturation, l’uniformisation et le conformisme que diffuse à longueur de temps cet appareil. Imaginez le « temps de cerveau disponible » (terme employé par Patrick Le Lay, PDG de TF1) qui pourrait être mis à disposition pour d’autres activités familiales, sociales, créatives, réellement éducatives et pédagogiques, sachant qu’en moyenne 75% de notre temps libre (INSEE) est accaparé par les programmes de télévision ! Aucun appareil ménager n’avait réussi à s’introduire dans les foyers aussi rapidement et aussi massivement. La famille organise son mobilier autour du poste de télévision, les heures de repas et de coucher s’organisent selon la grille des programmes (et vice versa), elle est en quelque sorte devenue la maitresse de maison programmant le planning familial et les esprits des membres les plus assidus à cette grille…

Nous avons affaire là à une véritable technologie de contrôle mental, la télévision a un puissant effet hypnotique. Dans « Vie et Santé » (1992) Liliane Lurçat écrit : « Enfants et adultes subissent une véritable fascination par l’image et la parole. Lorsque le téléspectateur est devant le poste, il ne peut plus s’en détacher. Ce comportement est particulièrement impressionnant chez l’enfant, puisque la télévision est la seule chose capable d’immobiliser un petit enfant, généralement très actif dans d’autres circonstances.« 

En 1997, le philosophe Jean-Jacques Wunenberg a écrit dans un Télérama : « Premier agent de la mondialisation des mœurs, la télévision suscite un ensemble quasi rituel de comportements uniformes, quels que soient les environnements et les messages visuels : disposition du mobilier, assemblée de spectateurs et spectatrices orientées vers la source lumineuse, horaires contraint par un spectacle généralement programmé à heure fixes, etc. »

Plusieurs études ont été menées sur les effets de la télévision sur le cerveau. Le constat global est que cet appareil affaiblit la capacité d’attention et la capacité critique. La télévision engendre un état d’hypnose sous couvert de relaxation. Le passe-temps le plus populaire du monde entraîne également une forme d’addiction dont les critères sont : « dépenser une grande part de son temps à utiliser la substance, l’utiliser plus souvent qu’on ne le voudrait, penser à réduire son usage ou faire des efforts répétés mais infructueux pour le réduire, laisser tomber d’importantes activités sociales, familiales ou professionnelles pour l’utiliser, et manifester des symptômes de sevrage quand on cesse d’y avoir recours. » Tous ces critères peuvent être appliqués aux grands consommateurs de télévision.

En 1986, Byron Reeves de l’Université de Stanford, Esther Thorson de l’Université du Missouri et leurs collègues commencèrent à étudier si les traits formels des contenus télévisuels, c’est à dire les coupures, montages, zooms, panoramiques, bruits soudains, etc, activaient une réponse d’orientation chez l’individu et par conséquent gardait son attention centrée sur l’écran. La réponse d’orientation est la mobilisation de l’attention consécutive à un changement dans l’environnement du sujet, elle est accompagnée d’un ensemble complexe de modifications au niveau sensoriel, somatique et autonome qui ont pour but de préparer le sujet à réagir à un éventuel imprévu. En regardant comment les ondes du cerveau étaient affectées par les traits formels télévisuels, les chercheurs ont conclu que les montages vidéo pouvaient effectivement déclencher des réponses involontaires chez l’individu… C’est la forme et non le contenu qui rend la télévision unique. Cette réponse d’orientation peut en partie expliquer des remarques telles que : « Si une télévision est allumée, je ne peux pas m’empêcher de la regarder » ou « Je me sens hypnotisé quand je regarde la télévision« . Les réalisateurs de programmes éducatifs à l’usage des enfants ont trouvé que ces traits formels pouvaient favoriser l’apprentissage, mais que l’augmentation du nombre des coupures et de plans finit par surcharger le cerveau. Les clips et les publicités qui utilisent des coupures rapides avec des scènes sans liens entre elles sont conçus pour capter l’attention du téléspectateur plus que pour délivrer de l’information. Les gens peuvent se rappeler le nom du produit ou le nom de la marque, mais les détails de la publicité sont rentrés par une oreille puis ressortis par l’autre; ou devrions nous dire rentrés par un œil et ressortis par l’autre. C’est la conséquence d’une réponse d’orientation surchargée.

En 1964, le philosophe Marshall McLuhan a publié « Pour comprendre les médias« , un livre où il explique que la télévision est l’outil privilégié des publicitaires parce qu’elle est capable de faire tomber le sentiment d’extériorité avec les scènes regardées, tout comme si elle était une extension du cerveau. Ce phénomène est confirmé par une expérience menée par Marshall et son fils Eric McLuhan, reproduite vingt ans plus tard à l’Université de Toronto par son fils dans le documentaire « Le Tube » de Peter Entell. L’expérience consiste à démontrer qu’un film regardé à la télévision ou au cinéma ne sera pas du tout perçu de la même manière. Dans cette expérience, deux groupes d’individus regardent le même film de chaque côté d’un écran suspendu, l’un recevant la lumière réfléchie sur l’écran (similaire au cinéma), l’autre (de l’autre côté de l’écran) reçoit la lumière émanant directement de la source (similaire à la télévision). Ensuite il est demandé à chaque participant des deux groupes d’écrire une page de commentaires sur leurs impressions et ce qu’il leur a semblé significatif lors de cette projection. L’expérience démontre que la « lumière réfléchie » et la « lumière directe » n’ont pas les mêmes effets sur le corps et l’esprit. Dans le groupe « lumière réfléchie » (cinéma), les personnes avaient conscience de quelque chose d’extérieur à eux et ils étaient relativement objectifs quant au contenu du film. En revanche, dans le groupe « lumière directe » (télévision), les personnes ont plutôt parlé d’elles-mêmes, de leurs sentiments et de leurs pensées. Leurs commentaires étaient beaucoup plus subjectifs que ceux de l’autre groupe. Devant une lumière directe comme celle de la télévision, le spectateur est ni plus ni moins l’écran sur lequel est projeté la lumière et il vit le contenu des programmes avec une imprégnation émotionnelle beaucoup plus forte, avec une perte du sentiment d’extériorité des scènes regardées. Il n’y a plus aucune distance : vous êtes l’écran et la projection de l’image s’imprime sur vous comme un tatouage. Cette lumière directe donne aux images télévisées le pouvoir d’envahir l’esprit comme dans un rêve en neutralisant l’esprit critique. Comme démontré dans l’expérience précédente sur la réponse d’orientation, c’est davantage le média (l’outil) que le contenu qui agit sur le cerveau.

Le neurologue américain Thomas Mulholland a démontré grâce à un électroencéphalogramme (EEG) que la télévision crée un état de profonde détente, voir même de somnolence chez le sujet. Il a constaté que l’EEG affichait des ondes cérébrales de type Alpha lorsque le sujet regarde la télévision. Ce type d’ondes cérébrales sont celles que l’on observe lorsque l’humain est inactif, moins le cerveau travaille, plus il produit d’ondes Alpha. Cette détente hypnotique explique en grande partie l’addiction que provoque la télévision, particulièrement après une journée de travail. La détente hypnotique favorise donc efficacement l’imprégnation des contenus publicitaires et autres messages de propagande. La télévision, grâce à cet effet hypnotique et son rôle de divertissement, permet de maintenir le citoyen dans une distraction illusoire et de le détacher ainsi des enjeux réels afin de mieux le gouverner. Frederick Emery, l’un des plus brillants chercheurs en sciences sociales de sa génération et membre de l’institut Tavistock a déclaré : « La télévision peut-être conceptualisée comme l’analogue technologique de l’hypnose.« 

Ce qu’a déclaré Herbert Krugman à propos de la télévision est également très intéressant. Krugman est un ancien directeur d’agence publicitaire, lorsqu’il était consultant pour le Bureau de la recherche dans le secteur du renseignement au Département d’Etat américain, ses travaux portaient alors sur l’infiltration du communisme dans la société américaine, ainsi que sur le lavage de cerveau pendant la guerre de Corée et la résistance à la propagande. Dans le documentaire « Le Tube« , Herbert Krugman affirme que les publicitaires se sont passionnés pour les techniques de lavage de cerveau, il dit avoir lui-même connu quelques « laveurs de cerveau » de premier choix qu’il a ensuite recruté pour ses services… Il n’hésite pas à comparer la télévision avec certaines techniques employées par les militaires comme les caissons de privation sensorielle, également utilisés dans le projet MK-Ultra. Selon lui, de telles techniques s’appuient sur une phase de désensorialisation très semblable à l’état mental causé par la télévision. L’image télévisuelle est en effet pauvre en données sensorielles, conduisant à faire perdre au téléspectateur la sensation de son corps. Dans le cas du lavage de cerveau individuel, la perte des repères sensoriels par lesquels la personne se reconnaît elle-même est la phase préparatoire du changement imposé à son monde mental. Dans le cas de la télévision, les images plongent le téléspectateur dans un sommeil éveillé, son cerveau fonctionne alors en ondes alpha, son identité se dissous et la « boîte à images » lui fournit les rêves programmés à heures fixes pour lui.

La télévision est l’outil idéal pour l’application du principe « tension et libération ». Elle permet de créer des tensions dans un environnement contrôlé, augmentant ainsi le niveau de stress, puis elle fournit une série de possibilités permettant la libération de la tension et du stress. Tant que la victime pensera que les choix proposés sont les seules solutions possibles, même si à première vue elles paraissent inacceptables, elle finira par faire un de ces choix inacceptables. Dans une telle situation, l’homme est conditionné pour répondre à la tension tel un animal cherchant la soupape de décompression. La clé de la réussite de ce processus de contrôle mental est la gestion équilibrée entre la tension et les choix permettant de soulager cette tension. Tant que ces deux choses sont contrôlées, la victime peut être amenée à choisir et à accepter des choses de plus en plus inacceptables. Il s’agit là d’ingénierie sociale, d’une psychiatrie culturelle, et la télévision est le vecteur essentiel permettant d’infuser dans chaque foyer d’un côté la tension et de l’autre la soupape pour libérer cette tension. La télévision infuse des images créant la tension puis elle sert sur un plat les solutions.

La télévision avec son monde de semi-réalité, d’illusion et d’évasion, diffusé 24H24, 7j/7j, est une véritable boîte à programmation mentale, son rôle véritablement culturel et éducatif reste très secondaire.

Anton Szandor Lavey, le fondateur de l’Église de Satan et l’auteur de la bible satanique, a une idée bien précise du rôle de la télévision dans notre société moderne… il écrit dans son livre « The Devil’s Notebook » : « La naissance de la télévision est un événement magique ayant une signification satanique (…) Ce qui a démarré modestement dans les familles par des petits boîtiers s’est transformé petit à petit en de grandes paraboles et antennes qui dominent l’horizon et qui remplacent les croix au sommet des églises. La télévision, ou l’autel satanique, s’est rapidement développé depuis les années 50 à partir d’un petit écran flou jusqu’à un énorme matériel qui recouvre des murs entiers. Ce qui a commencé comme un divertissement innocent dans la vie quotidienne des familles a fini par remplacer la vraie vie pour des millions de gens, c’est devenu une religion majeure pour les masses.

Le clergé de la religion télévisuelle sont les artistes, les présentateurs, en particulier ceux qui propagent l’obscurité par les rayons du tube cathodique. Les présentateurs du réseau sont les hauts prêtres et hautes prêtresses du marché de la consommation. Les présentateurs locaux sont les prêtres de paroisse, faisant leurs choux gras sur la dernière tragédie locale. Les célébrités, qu’elles soient locales, nationales ou internationales, font toutes parties de la hiérarchie de l’église, de la toile.

Les comédies, les séries dramatiques et les ‘sitcom’ sont diffusées nuit et jour, sept jours sur sept, pour activer et soutenir le mode de vie des paroissiens, auparavant seuls les plus fanatiques pratiquaient la dévotion quotidiennement. Avec la stratification satanique qui s’intensifie (aidée par cette machine diabolique), une de nos tâche est de développer petit à petit un système pour que les gens s’accordent parfaitement avec leur mode de vie télévisuel. »

Il est également intéressant de noter à propos de la télévision que sa pièce centrale, le tube cathodique, a été inventée par un occultiste britannique du nom de William Crookes. Le physicien Crookes était membre de la société secrète Golden Dawn et président de la société de recherche psychique, c’est lui qui inspira les recherches d’Oliver Lodge sur l’éther et le monde des esprits. Ce physicien a inventé plusieurs dispositifs dont le but était d’interagir avec les minuscules particules élémentaires tels que les électrons. Crookes qui était un amateur de spiritisme croyait que les esprits étaient capables d’interagir avec les particules telles que les électrons et les protons pour les manipuler. Dans son autobiographie, Crookes dit qu’il devait être possible aux esprits d’influencer ces minuscules particules ; en travaillant sur cette question, il inventa le « Tube de Crookes ». Un dispositif permettant de projeter des électrons en faisceau : c’était la naissance des rayons cathodiques. La version du tube cathodique de Crookes allait devenir l’élément fondamental pour le développement de la télévision inventée quarante ans plus tard par l’écossais John Logie Baird. La télévision, une invention qui allait en fin de compte soumettre et hypnotiser le monde entier, fût inspirée en partie par des recherches sur le monde des esprits…

LE SUBLIMINAL

Subliminal signifie « sous le seuil » de la conscience, c’est une perception inconsciente pénétrant la zone du cerveau dite « subconsciente ». Le message subliminal peut-être de type formel avec un ou plusieurs mots, ou de type visuel avec une image, une photo, un symbole. Mais il peut également s’agir d’ondes sonores.

Les images subliminales sont indétectables à l’œil nu, mais le cerveau les perçoit et les traite à un niveau subconscient. Le cerveau traite énormément d’informations mais semble avoir différents niveaux de perception et certaines informations peuvent alors influencer nos actes et nos émotions sans que le cerveau cognitif y ait accès. En 1997, une expérience d’Ahmed Channouf a démontré que des réactions électrodermales (R.E.D.) se manifestent lorsque les sujets sont exposés à des visages célèbres ou inconnus de manière subliminale (les visages sont présentés pendant 50 milisecondes). Les réactions électrodermales des sujets étaient plus longues lorsque le visage était connu. Ils en conclurent que même lorsque le sujet n’a pas conscience de voir ces visages, il existe des indices physiologiques qui démontrent qu’il y a néanmoins une perception et une reconnaissance implicite.

Des images subliminales peuvent donc être utilisées comme étant un moyen de manipulation des foules. Les cas d’images subliminales diffusées à la télévision sont nombreux. En 1958, les messages subliminaux ont été interdits aux États-Unis, en Angleterre et en Australie. En 1992, la France a publié un décret (n° 92-280) d’interdiction qui stipule : « La publicité ne doit pas utiliser des techniques subliminales entendues comme visant à atteindre le subconscient du téléspectateur par l’exposition très brève d’images. » Malgré cette loi et la surveillance du CSA, plusieurs cas d’incrustation d’images subliminales ont été observés dans des émissions télévisées, dans des films ou dans des spots publicitaires. En France, le cas le plus connu s’est déroulé lors d’une campagne électorale de 1988 : le portrait de François Mitterrand a été inséré de façon subliminale dans le logo d’Antenne 2 pendant le générique du journal télévisé. Cette photo subliminale a été diffusée de septembre 1987 à mai 1988, soit 2949 fois. François Mitterrand a été élu le 8 mai 1988. Le générique du journal télévisé sera finalement remplacé discrètement le 28 mai 1988 sur la demande de la CNCL (Commission Nationale de la Communication et de la Liberté, prédécesseur du CSA). Cette affaire a été jugée au tribunal mais le procès a été perdu car l’image durait plus de 60 ms (milisecondes), ce qui exclut le qualificatif de subliminal, la loi considérant qu’une image est subliminale lorsqu’elle dure moins de 50 ms.

En 2000, lors d’une élection américaine, il a été découvert par hasard une image subliminale incrustée dans un spot publicitaire pour Georges W. Bush. Il s’agissait d’un message subliminal de type formel. L’insulte « rats » (ordure) apparaissait au moment où le spot faisait référence au concurrent Al Gore.

En 2008, toujours aux États-Unis, la chaîne FOX 5 News a introduit dans son générique une image très furtive du candidat républicain John McCain et de sa femme. La chaîne de télévision française M6 a également été épinglée deux fois pour avoir diffusé des images publicitaires subliminales durant l’émission « Popstars » et « Caméra café« .

Dans le journal militaire Orienteer de février 1997, le Commandant Chemishev de l’armée russe a dressé une liste d’armes « psy » où il cite « l’effet de la 25 ème image« . Il s’agit d’une technique où chaque 25ème image d’une bobine de film ou d’un long métrage contient un message capté par l’inconscient. Cette technique, si elle s’avère efficace, pourrait-être utilisée pour limiter l’abus d’alcool et de tabac, mais pourrait aussi s’appliquer à d’autres domaines plus inquiétants si elle est utilisée sur des téléspectateurs ou des opérateurs de systèmes informatiques. Chemishev affirme également que les japonais ont développé la capacité d’insérer des séquences de voix à des fréquences infra-basses sur de la musique, des voix qui sont détectées uniquement au niveau subconscient. Les Russes affirment utiliser de semblables « bombardements subliminaux » associés à des programmes ordinateurs pour traiter l’alcoolisme ou le tabagisme.

Certains commerçants japonais diffusent même dans leurs boutiques des CD avec des messages subliminaux pour lutter contre le vol à l’étalage. Ces CD de contrôle mental diffusent de la musique ou des sons de la nature mais ils sont encodés avec un message en sept langues avertissant que toute personne surprise à voler à l’étalage sera signalée à la police.

En 1993 et 1994, plusieurs articles de la presse américaine relateront l’information selon laquelle Igor Smirnov, un expert russe des armes non létales, a expérimenté pour les services secrets américains et le FBI une technologie capable d’insérer de façon subliminale des pensées dans l’esprit d’individus afin de contrôler leurs actions. Le FBI a notamment envisagé l’utilisation du dispositif de Smirnov contre David Koresh de la secte de David pendant le siège de Waco. Smirnov a déclaré : « J’ai suggéré que les voix d’enfants et de familles invitant les personnes suicidaires à rentrer à la maison pourraient être mixées avec les bruits de véhicules automobiles de la police (le bâtiment en était entouré) ». Il s’agissait également d’envoyer des messages à Koresh pour lui faire croire qu’il entendait la voix de Dieu directement dans sa tête. Le FBI n’aurait pas retenu l’option pour la raison (officielle) que Smirnov ne garantissait que 70% de chance de réussite. La presse russe publiera elle aussi des articles sur Igor Smirnov. La Pravda écrira le 6 mars 1994 : « Village Voice a publié les ‘nouvelles scandaleuses’ selon lesquelles les russes sont capables de contrôler le comportement humain« . Deux semaines plus tard le Moscou News publiait un long article, qui expliquait comment le scientifique, à des fins médicales, utilisait la « psycho-correction ». Des « bruits » contenant des questions, qui ne sont pas audibles mais qui sont perçues par le cerveau, sont envoyés dans les oreilles du patient. Le cerveau répond à ces questions, et ces réponses sont enregistrées sur l’électroencéphalographe et analysées par ordinateur, ce qui permet à Smirnov d’accomplir une psycho-analyse très rapide. Après quoi des « bruits » contenant des messages à caractère thérapeutique sont à nouveau envoyés dans le cerveau du patient, qui les intègrera à un niveau subconscient. Smirnov se défend d’utiliser cette technologie à d’autres fins que médicales, ou contraire à l’éthique.

LA «PEER PRESSURE» OU PRESSION SOCIALE

« L’habitude est donc un énorme moteur de la société, c’est son facteur conservateur le plus précieux. Elle seule est ce qui nous tient tous dans des limites décrétées, et ce qui sauve les enfants des riches contre les soulèvements envieux des pauvres. » – William James – « The Principles of Psychology »

La télévision est sans aucun doute un outil de contrôle mental de premier ordre. De par le conformisme et l’uniformisation des masses qu’elle entraine, elle est un vecteur important de ce que l’on nomme la « peer pressure » ou pression du groupe social, un autre outil de contrôle ou pourrait-on dire d’auto-contrôle ou d’auto-régulation mentale du peuple.

Tout le monde a fait un jour l’expérience d’arriver au travail le matin suivant la diffusion télévisuelle d’un « important » match de football. Vous constaterez que vous êtes en quelque sorte marginalisé si vous n’avez pas visionné le match car vous ne pourrez pas participer aux vifs échanges entre collègues sur le sujet… Et si vous n’avez même pas de télévision, alors vous serez très vite catalogué comme « sortant du lot », un individu marginal voir même « sectaire ». Ne pas suivre le championnat de football peut encore passer au niveau social, mais dès que vous affichez un avis contraire au courant dominant en matière de santé par exemple, comme la question des vaccins ou du mode d’alimentation, vous vous heurtez très vite à la « Pensée Unique » qui façonne et dirige les masses. En 2015, un exemple flagrant a été le mouvement d’ampleur « Je Suis Charlie« , stigmatisant les individus qui refusaient d’adopter ce slogan. Cette pensée unique entraîne l’individu à se conformer au groupe par peur du rejet. Les réactions peuvent en effet être très violentes lorsqu’une personne se sent déstabilisée par rapport aux acquis qui ont façonnés sa réalité. Elle peut alors jouer un rôle de gardien(ne) de la pensée unique en attaquant le mouton noir… La « peer pressure« , d’intensité variable selon le pays, la culture, la religion, le régime politique est exercée sur chacun de nous par la famille, les voisins, les collègues, les amis… C’est une fonction humaine naturelle qui fait que « les moutons gardent les moutons« , l’individu s’auto-discipline inconsciemment pour se calquer au modèle social imposé, ainsi le peuple s’auto-limite et s’auto-censure par la pression sociale. Cette pression permet la mise en place de règles sous-tendant la communauté entière et cloisonnant ainsi la pensée dans un cadre bien définit. Voilà un autre facteur important de contrôle mental des masses.

« Je dirais que d’ici 50 ans, si un grand nombre de gens ne deviennent pas consciemment résistants au contrôle mental qui est exercé sur la société, nous allons voir de plus en plus de personnes qui ressembleront à des androïdes. Les gens induisent cela eux-mêmes en regardant le monde et en se disant : C’est trop dangereux pour moi de dire la vérité, de dire réellement ce que je crois ou d’exprimer ce que je ressens. C’est beaucoup plus simple si je me fabrique une fausse personnalité qui me maintiendra passif. C’est comme cela que ça fonctionne… » John Rappoport – State of Mind (Infowar)

C’est la peur qui est à l’origine de cet auto-contrôle du peuple, la peur du rejet, de l’exclusion, de l’échec et parfois même la peur de la violence physique et de l’emprisonnement. La pression sociale fonctionne très bien pour freiner les gens à parler de certaines choses autour d’eux… d’autant plus lorsqu’il s’agit de sujets sensibles tels que la pédocriminalité de réseau, il s’agit là d’un sujet inhabituel pour la plupart des gens car totalement absent de la sphère médiatique officielle. Leur défense sera bien souvent de se fermer au sujet car celui-ci va vite égratigner leur paradigme. Certains utiliseront l’ironie et la dérision comme une diversion et comme une sorte d’auto-protection face à l’inimaginable, pour très vite changer de sujet de conversation… le déni est massif. Les personnes qui s’y intéressent sont en quelque sorte marginalisées, la pression sociale exacerbée par la propagande (ou le silence) médiatique est passée par là…

Vous noterez que l’on parle de programmes télévisés et de programmes scolaires… Tout cela n’est que de la programmation mentale à grande échelle, mais à ce niveau-là, elle ne vous retire pas encore votre libre arbitre.

Cette pression du groupe social joue également un grand rôle dans le système scolaire et éducatif. Pendant 17 ans en moyenne, l’individu va fonctionner la majeure partie de son temps au sein d’une classe, d’un groupe, dans lequel il va recevoir des programmes à intégrer parfaitement s’il veut accéder aux niveaux supérieurs. Si l’individu n’est pas conforme au groupe ou incapable d’intégrer et de s’accorder aux contenus des programmes ou aux méthodes d’apprentissage, alors il sera exclu de cette machine qui construit et formate les futurs travailleurs. Le formatage et l’endoctrinement de la jeunesse sont bien évidemment la base pour pouvoir contrôler une société, et le système scolaire et universitaire joue son rôle au même titre que la télévision, le cinéma et la musique. La frontière entre éducation et propagande est très mince voire inexistante, la propagande ne peut pas fonctionner efficacement sans programmes d’éducation et sans contrôle de l’information. Le formatage de l’esprit des enfants, des adolescents et des jeunes adultes qui construiront la société de demain est le terreau dans lequel prend racine la pensée unique qui entraine cette pression sociale permanente. C’est un ciment qu’il est difficile d’effriter chez un adulte qui refuse de remettre en question ses acquis et son paradigme.

Source: Extrait du livre MK – Abus Rituels et Contrôle Mental