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LA MORT

Avez-vous déjà été privé tout à coup, de façon dévastatrice, choquante, d’un être tendrement aimé ? Avez-vous déjà senti que le soleil s’était retiré derrière les nuages pour ne plus jamais, jamais briller de nouveau pour vous ? La perte d’un être qui nous est cher est vraiment tragique, tragique pour vous et tragique pour celui qui a « pris les devants », si vous continuez à créer d’inutiles entraves.

Nous allons parler de sujets qui sont généralement considérés comme tristes, comme lugubres, dans cette Leçon. Mais si nous voyons les choses comme il se doit, nous devrions comprendre que la mort n’est pas vraiment un temps pour le deuil, pas vraiment un temps pour l’affliction.

Voyons tout d’abord ce qui arrive quand nous apprenons qu’un être cher est passé au stade de ce que les gens sur Terre appellent « la mort ». Nous sommes à faire nos choses normalement, peut-être sans contrariétés ni problèmes particuliers. Puis, soudainement, comme un coup de tonnerre, nous apprenons que cette personne bien-aimée n’est plus parmi nous. Immédiatement, nous sentons notre pouls s’emballer, nous sentons que les conduits lacrymaux de nos yeux sont prêts à verser les larmes qui délivrent de la tension interne. Nous constatons que nous ne voyons plus les couleurs éclatantes, rosées, réjouissantes ; à la place tout paraît sombre, tout paraît triste, comme si soudainement un beau jour d’été ensoleillé avait été remplacé par un jour de plein hiver avec son ciel de plomb.

Encore une fois, nous en venons à nos vieux amis les électrons, parce que quand nous sommes soudainement accablés de tristesse, de douleur, le voltage engendré dans notre cerveau s’altère, il peut même changer la direction de sa circulation, ce qui fait que si nous voyions le monde « à travers des lunettes teintées de rose » avant, après la réception de la mauvaise nouvelle nous voyons le monde à travers des lunettes qui rendent tout sombre, tout déprimant. Ce n’est là qu’une fonction physiologique naturelle sur le plan terrestre, mais sur le plan astral nous sommes déprimés aussi à cause de l’horrible entrave que notre véhicule physique nous inflige quand nous essayons d’aller à la rencontre de celui qui s’est récemment élevé à ce qui est, après tout, la Grande Vie, la vie plus heureuse.

Il est triste en effet de voir un ami cher partir pour un pays lointain, mais sur Terre nous nous consolons en pensant que nous pouvons toujours écrire une lettre, envoyer un télégramme, ou même utiliser le téléphone. Ce que l’on appelle « la mort », d’autre part, ne semble laisser aucune place à la communication. Est-ce que VOUS pensez que les « morts » sont hors de notre portée ? Vous pourriez être grandement et joyeusement surpris ! Nous vous dirons qu’il y a plusieurs savants dans des centres scientifiques réputés du monde qui sont vraiment à travailler sur un instrument qui sera capable de communiquer avec ceux dont nous devons nous référer en tant que « esprits désincarnés ». Ce n’est pas une chimère, ce n’est pas une idée fantastique, c’est une nouvelle qui a été ébruitée depuis un grand nombre d’années et selon les plus récents rapports scientifiques, il y a enfin un espoir que de tels développements puissent bientôt devenir connus du public, devenir propriété publique. Mais avant de pouvoir entrer en contact avec ceux qui sont passés hors de notre atteinte immédiate, nous pouvons faire beaucoup pour les aider.

Quand une personne meurt les fonctions physiologiques, c’est-à-dire le travail-même du corps physique, ralentissent et finissent par s’arrêter. Nous avons vu dans les étapes préliminaires de ce Cours qu’un cerveau humain peut vivre pendant quelques minutes seulement quand il est privé d’oxygène. Le cerveau humain, alors, est l’une des premières parties du corps à « mourir ». Évidemment, quand le cerveau est mort, la mort est absolument inévitable. Nous avons une raison particulière de présenter ceci qui paraît être une affaire qui traîne en longueur.

Après la mort du cerveau, les autres organes privés des commandes et des directives du cerveau cessent leur activité, c’est-à-dire qu’ils deviennent comme une automobile qui a été désertée par son conducteur. Le conducteur a coupé le contact et quitté le véhicule. Le moteur peut donner quelques coups sur son propre élan et puis l’automobile refroidit peu à peu. En refroidissant on obtiendra de petits déclics, claquements et grincements du métal qui se contracte. Il en est de même avec le corps humain, au fur et à mesure qu’un organe en suit un autre dans le stade que nous appelons dissolution, il y a divers craquements, grincements et spasmes des muscles. Durant une période d’environ trois jours le corps astral désengage complètement et de façon permanente sa prise du corps physique. La Corde d’Argent, dont nous pouvons dire qu’elle enracine le corps astral dans le physique, se flétrit graduellement de façon semblable au cordon ombilical du bébé qui se flétrit une fois coupé, quand le bébé est séparé de sa mère. Pendant trois jours le corps astral est maintenu en contact plus ou moins étroit avec le physique en décomposition.

Une personne qui meurt a une expérience qui ressemble à ceci : la personne est au lit, entourée probablement de parents ou d’amis affligés. Se produit alors un frémissant halètement dans la gorge et le dernier râle de la mort, puis le dernier souffle rauque est exhalé entre les dents. Le coeur s’emballe un moment, ralentit, palpite et s’arrête, définitivement.

Il y a une variété de tremblements du corps et peu à peu le corps devient plus froid, mais au moment de la mort elle-même un clairvoyant peut voir une forme indistincte émerger du véhicule physique et flotter en s’élevant comme une brume argentée, flotter en s’élevant directement au-dessus du corps mort. Sur une période de trois jours la corde d’argent reliant les deux s’obscurcit et devient finalement noire là où elle pénètre dans le corps. Puis on a l’impression d’une poussière noire qui s’envole de cette partie de la corde qui est toujours rattachée au corps. Finalement la corde se détache et la forme astrale est libre de s’élever convenablement et d’être introduite à la vie au-dessus de l’astral. D’abord, toutefois, elle doit regarder en bas et voir ce corps mort qu’elle habitait. Souvent la forme astrale accompagnera le corbillard au cimetière et assistera à la cérémonie des funérailles. Il n’y a aucune douleur, aucune détresse, aucune inquiétude causée par ceci parce que l’astral, dans le cas d’une personne non préparée à la connaissance que donne ce Cours, est dans un état de semi-choc. Elle suit le corps dans le cercueil de la même façon qu’un cerf-volant suivra un petit garçon à l’autre bout d’une corde, ou de la même façon qu’un ballon suivra la remorque qui l’empêche de s’échapper. Bientôt, toutefois, cette corde d’argent (qui n’est plus argentée) se détache et alors le corps astral est libre de monter, monter et de se préparer à sa seconde mort. Cette seconde mort est complètement et absolument indolore.

Avant la seconde mort une personne doit se rendre à la Salle des Souvenirs et voir tout ce qui s’est passé dans sa vie. Vous n’êtes jugé par personne d’autre que vous-même et il n’y a pas de plus grand juge, pas de juge plus sévère que vous-même. Quand vous vous voyez dépouillé de toutes les vanités insignifiantes, de toutes les valeurs fausses qui vous étaient chères sur la Terre, vous pouvez constater qu’en dépit de tout l’argent que vous avez laissé derrière vous, en dépit de toutes les positions que vous avez occupées, les nominations, vous n’êtes pas si grand que cela, après tout. Très, très souvent le plus humble, le plus modeste et le plus pauvre d’argent obtiendra le jugement le plus satisfaisant et le plus élevé.

Après vous être vu dans la Salle des Souvenirs, vous passez alors dans cette partie de « l’Autre Monde » qui selon vous vous convient le mieux. Vous n’allez pas en Enfer, croyez-nous quand nous disons que l’Enfer est sur Terre, notre école de formation !

Vous savez probablement que les gens de l’Orient, les grands mystiques, les grands maîtres, ne laissent jamais leur vrai nom être connu parce qu’il y a beaucoup de puissance dans les noms et si tout un chacun pouvait appeler quelqu’un dans les vibrations correctes de son nom, cette personne serait tirée irrésistiblement en arrière pour regarder sur Terre. Dans certaines parties de l’Orient et dans certaines parties de l’Occident aussi, Dieu est connu comme « Celui dont le nom ne doit pas être prononcé ». C’est parce que si tout le monde se mettait à appeler Dieu, le leader de ce monde serait tout le temps harcelé.

Plusieurs maîtres adoptent un nom qui n’est pas le leur, un nom qui diffère nettement de la prononciation de leur vrai nom, car les noms, souvenez-vous, consistent en vibrations, en accords et harmoniques et si on est appelé par sa propre combinaison harmonique de vibrations, on est alors grandement dérangé du travail qu’on peut être en train de faire à ce moment-là.

S’affliger outre mesure pour ceux qui sont « passés de l’autre côté » leur cause de la souffrance, les fait se sentir tirés de force vers la Terre. Ils sont comme un homme qui s’est fait jeter à l’eau et qui se sent entraîné au fond par ses vêtements imbibés et ses lourdes bottes.

Considérons de nouveau cette affaire de vibrations, car la vibration est l’essence de la vie sur cette Terre et, en fait, sur tous les mondes. Nous connaissons tous une très simple illustration du pouvoir des vibrations : des soldats qui marchent au pas briseront ce pas pour traverser un grand pont et marcheront sans cadence. Le pont peut être capable de résister à la plus lourde circulation mécanisée, il peut être capable de porter une succession entière de chars d’assauts qui s’y ébranlent, ou il peut supporter toute une charge de locomotives et il ne déviera pas plus que sa capacité désignée pour cette charge. Pourtant, qu’une colonne d’hommes marche en cadence en traversant ce pont et cela provoquera une force qui fera balancer et rebondir le pont, et le fera s’effondrer finalement.

Une autre illustration que nous pourrions donner concernant la vibration est celle du violoniste : avec son violon celui-ci peut, en jouant une seule note pendant plusieurs secondes, faire s’accumuler les vibrations dans un verre à vin qui feront voler en éclat le verre avec une étonnante force d’explosion.

Les soldats sont à une extrémité de notre illustration sur les vibrations, et à l’autre extrémité ? Prenons Om. Si on peut dire les mots « Om Mani Padmi Um » d’une certaine façon et continuer à les dire pendant quelques minutes, on peut créer une vibration d’une force tout à fait fantastique. Aussi, souvenez-vous que les noms sont des choses puissantes et que ceux qui sont disparus ne devraient pas être indûment appelés, ni ne devraient non plus être appelés dans la douleur ou l’affliction, car pourquoi notre douleur serait-elle autorisée à les pénaliser et à les faire souffrir ? N’ont-ils pas déjà assez soufferts ?

Nous pouvons nous demander pourquoi nous venons sur cette Terre et subissons la mort, mais la réponse est que la mort nous raffine, la souffrance nous raffine à la condition qu’il n’y ait pas trop de souffrance et de nouveau nous devons vous rappeler que dans presque chaque cas (il y a certaines exceptions particulières !) aucun homme ou femme n’est jamais appelé à supporter une plus grande souffrance ou douleur que ne le demande son besoin particulier de raffinage à ce moment-là. Vous comprendrez ceci en pensant à une femme qui peut s’évanouir de douleur. L’évanouissement est simplement une soupape de sécurité afin qu’elle ne soit pas accablée par la douleur, de sorte que rien ne se produise pour la blesser.

Souvent une personne qui a souffert un grand chagrin sera engourdie par la douleur. Ici encore, l’engourdissement est une grâce tant pour celui qui reste que pour celui qui est disparu. L’engourdissement peut permettre à la personne qui est en deuil d’être consciente de la perte et de subir ainsi le processus de raffinage, mais tout en étant consciente de la perte, elle n’est pas insupportablement tourmentée.

La personne qui est passée de l’autre côté est protégée par l’engourdissement de celle endeuillée, parce que si l’engourdissement n’était pas présent, peut-être que la personne en deuil par ses gémissements et ses lamentations en pleine possession de ses facultés, causerait un grand stress, une grande entrave sur la personne qui est récemment disparue.

Avec le temps il se peut que nous puissions tous communiquer avec ceux qui nous ont quittés, de la même façon que nous pouvons maintenant utiliser un téléphone pour entrer en contact avec ceux qui sont dans une ville éloignée du monde.

En étudiant ce Cours consciencieusement, en ayant foi en vous-même et dans les Grands Pouvoirs de cette vie et de l’autre vie, vous aussi devriez pouvoir entrer en contact avec ceux qui sont passés de l’autre côté. Il est possible de le faire par télépathie, il est possible de le faire par clairvoyance et par ce qu’on appelle « l’écriture automatique ». Dans cette dernière, toutefois, on doit se garder de notre propre imagination faussée, on doit contrôler son imagination afin que le message écrit apparemment inconsciemment n’émane pas de notre conscient ni de notre sub-conscient, mais vienne plutôt directement des disparus qui peuvent nous voir même si la plupart d’entre nous ne pouvons pas, pour le moment, les voir.

Réjouissez-vous, ayez la foi, car en croyant vous pouvez accomplir des miracles. N’est-il pas écrit que la foi peut déplacer des montagnes ? Elle le peut certainement !

Source: LEÇON VINGT-CINQ du livre « Vous pour toujours » de Tuesday Lobsang Rampa