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LA LOI DU KARMA
Les gens peuvent avoir entendu parler de la Loi du Karma. Malheureusement, un grand nombre de ces questions métaphysiques se sont vues donner des noms sanskrits ou brahmanes. De même, les termes médicaux, les termes anatomiques et, en fait, de nombreux termes scientifiques, ont des noms latins, noms latins qui peuvent indiquer un type de fleur, ou un bulbe, ou l’action d’un muscle particulier ou d’une artère. Le but de ceci prend son origine au temps jadis. Il y a de nombreuses années, les docteurs tentèrent de garder leurs connaissances pour eux-mêmes et les docteurs de ce temps-là étaient les seuls à posséder une quelconque éducation valable. Étudier le latin était une « obligation » et ainsi il devint nécessaire pour les docteurs d’utiliser le latin comme un moyen de dissimuler les termes techniques à ceux qui n’étaient pas instruits, c’est-à-dire à ceux qui n’étaient pas docteurs. Cette habitude a persisté jusqu’à nos jours.
Il y a certains avantages, bien entendu, d’avoir tous les termes techniques dans une seule langue parce que peu importe la langue maternelle d’un savant, il peut toujours très bien se débrouiller en discutant des choses en latin avec un savant étranger. Les opérateurs radio à bord d’un navire ou d’un avion ont le même genre d’idée quand ils utilisent le morse ou ce qui est connu comme le code « Q ». Souvent vous constaterez que les radioamateurs qui sont en contact avec d’autres amateurs à travers le monde utilisent un code afin de pouvoir communiquer intelligemment, même si normalement ils ne comprennent pas un mot de l’autre langue.
Le sanskrit est une langue qui est connue des occultistes de niveau supérieur dans le monde entier, ce qui fait que si l’on se réfère au « Karma », on a une image particulière de ce que l’on pourrait appeler « la loi de cause et effet ». Vous voyez, le karma n’a rien du tout de mystérieux, rien du tout d’effrayant. Dans ce Cours nous voulons mettre la métaphysique sur ce que nous considérons être une base rationnelle ; nous ne voulons pas utiliser de termes abstraits parce que selon nous, rien dans la métaphysique n’est si difficile que cela justifie l’utilisation de termes qui masquent souvent en fait ce qu’une personne veut dire.
Prenons la « Loi du Karma » en dehors de son implication métaphysique, oublions à propos de la métaphysique et considérons plutôt la loi du pays. Voici ce que nous voulons dire :
Le jeune Johnny vient tout juste de se voir offrir une motocyclette. Il trouve extrêmement électrisant de s’asseoir sur cette puissante machine en laissant vrombir le moteur qui fait ce qui, pour lui, est un bruit merveilleux, mais de s’asseoir sur l’engin n’est pas suffisant. Le jeune Johnny embraye donc et s’éloigne, tranquillement peut-être au début, mais bientôt la joie du mouvement le dominant, il roule de plus en plus vite, oublieux des signes d’avertissement. Soudainement, il y a un retentissant hululement derrière lui et une voiture de police arrive à sa hauteur qui lui fait signe de se ranger en bordure de la route. Le jeune Johnny ralentit sombrement et quitte la route ; plus sombrement encore, il attend avec une appréhension considérable le policier qui vient lui donner une contravention pour vitesse excessive dans une agglomération.
Dans ce simple petit exemple nous voyons qu’il y a certaines lois, dans ce cas-ci, la loi étant que personne ne peut rouler au-dessus d’une certaine vitesse. Le jeune Johnny l’ignora et ainsi le châtiment lui arriva sous la forme d’un policier qui lui donna une contravention qui fera que le jeune Johnny devra payer une amende et se présenter devant les tribunaux comme punition pour avoir enfreint la loi.
Un autre exemple ? Très bien ! Bill James est un type pas mal paresseux, il n’aime pas du tout le travail, mais il a une petite amie qui lui coûte cher. Il ne peut garder l’intérêt de sa petite amie que s’il peut lui procurer les choses qu’elle veut. Peu importe (pense-t-elle) la façon dont Bill James obtient les choses qu’elle veut, pourvu qu’elle les obtienne.
Un soir Bill James sort avec l’intention d’aller voler un certain magasin dans l’espoir d’obtenir assez d’argent pour pouvoir acheter à sa petite amie la chose qu’elle désire, quelle qu’elle soit. Un manteau de vison ? Une montre en platine ornée d’un diamant ? Eh bien, peu importe ce qu’elle veut, Bill James, avec la pleine connaissance et approbation de celle-ci, part pour aller commettre ce cambriolage. Très silencieusement, il se faufile jusqu’à l’édifice et rôde autour, cherchant une façon d’entrer. Bientôt il se décide pour ce qui a l’air d’être une fenêtre invitante. Elle est située à une hauteur qui lui convient et ainsi, avec l’habileté que donne beaucoup de pratique, il glisse un canif par les carreaux et force le loquet à se détacher. Il soulève facilement le châssis, puis s’arrête un moment pour écouter. A-t-il fait du bruit ? Y a-t-il quelqu’un aux alentours ? Finalement satisfait, il se soulève et rampe à travers la fenêtre ouverte. Il n’y a aucun son, aucun craquement. Doucement, en chaussettes, il marche à pas feutré et fait le tour du magasin en prenant les choses qu’il veut : des bijoux dans leurs écrins, une poche pleine de montres et, de la caisse du bureau du gérant, il prend tout un tas de billets. Satisfait de son butin, il retourne à la fenêtre et regarde dehors. Il n’y a personne ; il récupère ses chaussures et se dirige vers une porte en pensant qu’il sera beaucoup plus facile de sortir par la porte que de passer par une fenêtre et risquer ainsi d’endommager certains des articles volés. Silencieusement, il déverrouille et sort. Quelques pas dans l’obscurité de la nuit et soudain une voix dure s’exclame : « Arrêtez ! Vous êtes encerclé ! ». Bill James est glacé de peur, il sait que les policiers sont armés, il sait que les policiers n’hésiteront pas à tirer. Une lumière perce l’obscurité et l’éclaire en plein visage. Sombrement, il lève les mains au-dessus de sa tête, des formes se matérialisent et il constate qu’il est cerné par les policiers. Rapidement, ils le fouillent à la recherche d’armes et le soulagent de tous les articles de très grande valeur qu’il a volés au magasin. Il est conduit à une voiture de police et est bientôt installé dans une cellule.
Quelques heures plus tard la petite amie de Bill James est réveillée par un policier et une matrone de la police. Elle est terriblement indignée et pas qu’un peu hystérique quand on lui dit qu’elle est arrêtée. Arrêtée ? Oui, bien sûr, car la petite amie de Bill James est complice avant le fait et elle est, en l’incitant à faire ce qu’il savait être mal, aussi coupable que l’est Bill James.
Les lois de la vie sont ainsi. Maintenant, laissez-nous retirer cela du monde physique pour un moment et vous dire que le karma est un acte mental ou physique qui accumule le bien ou le mal. Il y a un vieux proverbe qui dit : « On récolte ce que l’on sème ». C’est exactement ce que cela signifie. Si vous semez de mauvaises actions vous récolterez un mauvais avenir soit dans la vie qui suit, ou la prochaine, ou celle d’après. Si dans cette vie vous semez du bien, si vous montrez de la bonté, de la gentillesse et de la compassion à ceux qui sont dans le besoin, alors quand votre propre tour viendra d’être dans le malheur, quelqu’un (quelque part) vous prodiguera de la bonté, de la considération et de la compassion.
Ne vous méprenez pas au sujet de ceci : si une personne subit des épreuves maintenant, ce n’est peut-être pas parce que cette personne est méchante ; cela peut être pour voir comment la personne réagit dans les épreuves, dans la souffrance, cela peut être un procédé de raffinage pour la débarrasser par la souffrance de certaines impuretés, d’un peu de l’égoïsme de l’humanité. Chacun, qu’il soit prince ou mendiant, voyage le long de ce que nous appelons la Roue de la Vie, le cycle de l’existence sans fin. Un homme peut être un roi dans une vie, mais dans la suivante il peut être un mendiant se déplaçant à pied de ville en ville, essayant peut-être d’obtenir du travail et échouant, ou peut-être simplement dérivant comme une feuille soufflée par le vent.
Il y a des gens qui sont exempts des lois du karma, aussi il est inutile que vous disiez : « Oh, cette personne a eu une vie épouvantable ; elle a dû terriblement pécher dans une vie antérieure ! ». Les plus hautes entités (que nous appelons « Avatars ») descendent sur Terre afin que certaines tâches puissent être accomplies. Les Hindous, par exemple, croient que le Dieu Vishna descend sur Terre à divers moments afin d’apporter encore une fois à l’humanité les vérités de la religion que les humains sont si enclins à oublier. Cet Avatar, ou Être Avancé, viendra souvent pour vivre, peut-être, comme un exemple de pauvreté, mais aussi pour montrer ce qui peut être fait à l’égard de la compassion, à l’égard de ce qui semble être une immunité à la souffrance. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité que cette « immunité à la souffrance », car l’Avatar, étant d’une substance plus raffinée, souffre d’autant plus intensément.
L’Avatar ne naît pas parce qu’il doit être, il ne naît pas parce qu’il doit rembourser son karma. Il vient plutôt sur Terre comme une âme incarnée, sa naissance résulte d’un libre choix, ou bien sous certaines conditions il peut même ne pas avoir à naître, il peut prendre la relève du corps d’un autre. Nous ne voulons pas marcher sur les « plates-bandes » de qui que ce soit en matière de croyances religieuses, mais si on lit la Bible chrétienne attentivement, on comprendra que Jésus, l’homme, est né de Joseph et Marie, mais qu’avec le temps, quand Jésus était un homme adulte, Jésus erra dans le Désert et l’Esprit de Christ (l’Esprit de Dieu) descendit et remplit le corps de Jésus. Autrement dit, ce fut un cas où une autre âme vint et prit possession du corps consentant de Jésus, le fils de Joseph et Marie.
Nous mentionnons ceci, toutefois, parce que nous n’aimons pas penser que certaines personnes sont blamées pour leurs malheurs et leur pauvreté quand, en fait, ils viennent pour aider autrui en montrant ce qui peut être accompli par le malheur et la pauvreté.
Tout ce que nous faisons a pour résultat une certaine action. La pensée est vraiment une force très réelle. Comme vous pensez, ainsi vous êtes. Donc, si vous pensez à des choses pures vous devenez pur, si vous pensez à la luxure vous devenez alors lascif et contaminé et vous devez revenir sur Terre maintes fois jusqu’à ce que « le désir » flétrisse en vous sous les assauts de la pureté et des bonnes pensées.
Nul n’est jamais détruit, nul n’est jamais si mauvais qu’il soit condamné à un châtiment éternel. Le « Châtiment Éternel » était un moyen inauguré par les prêtres de jadis qui voulaient maintenir la discipline sur leurs ouailles plutôt indisciplinées. Le Christ n’a jamais enseigné la souffrance éternelle, la damnation éternelle. Le Christ enseigna que si une personne se repentait et essayait, alors elle serait « sauvée » de sa propre folie et se verrait donner une chance et une autre chance encore.
Le karma, donc, est le processus par lequel nous contractons des dettes et nous payons ces dettes. Si vous allez dans un magasin et commandez certaines marchandises, vous contractez alors certaines dettes qui doivent être payées en espèce sonnante et trébuchante. Jusqu’à ce que vous ayez payé pour ces marchandises vous êtes débiteur et si vous ne payez pas pour ces articles vous pouvez, dans certains pays, être arrêté et mis en faillite. Tout doit être remboursé par l’homme ordinaire, la femme et l’enfant sur Terre ; seul l’Avatar est à l’abri des lois du karma. Ainsi ceux qui ne sont pas des Avatars feraient mieux d’essayer de mener une bonne vie afin de pouvoir écourter leur séjour sur cette Terre, car il y a beaucoup mieux sur d’autres planètes et sur d’autres plans d’existence.
Nous devrions pardonner à ceux qui nous ont offensés et nous devrions chercher le pardon de ceux que nous avons offensés. Nous devrions toujours nous souvenir que le plus sûr moyen d’avoir un bon karma est de faire aux autres ce que nous voudrions que les autres fassent pour nous.
Le karma est une affaire à laquelle peu d’entre nous peuvent échapper. Nous contractons une dette, nous devons la rembourser, nous faisons du bien aux autres, ils doivent nous payer en retour et nous faire du bien. Il vaut beaucoup mieux recevoir du bien, aussi démontrons du bien, de la compassion et de la gentillesse envers toutes les créatures, peu importe leur espèce, en nous souvenant qu’aux yeux de Dieu tous les hommes sont égaux et qu’aux yeux du Grand Dieu, toutes les créatures sont égales, qu’elles soient chats, chevaux, tout ce que vous nommerez !
Dieu, comme on le déclare, accomplit Ses merveilles de façon mystérieuse. Il ne nous appartient pas de mettre en doute les voies de Dieu, mais il nous revient de résoudre les problèmes qui nous sont attribués, car ce n’est qu’en résolvant nos problèmes et en leur trouvant une solution satisfaisante que nous pouvons rembourser le karma. Certaines personnes ont un parent malade avec qui elles doivent vivre, certaines personnes ont ce parent malade vivant avec elles et elles pensent : « Ah, que c’est pénible ! Pourquoi ne peut-il pas mourir et en finir avec sa misère ? ». La réponse est, bien sûr, que tous les deux s’acquittent en travaillant sur une durée de vie planifiée, s’acquittent en travaillant sur une forme d’existence prévue. La personne qui s’occupe du malade peut avoir planifié de venir précisément à cette fin.
Nous devrions à tout moment faire preuve de grand soin, de grande prévenance, de grande compréhension envers ceux qui sont malades ou affligés ou accablés, car il se peut que notre tâche soit de manifester un tel soin et une telle compréhension. Il est trop facile d’écarter d’un geste impatient une personne ennuyeuse, mais ceux qui sont malades sont le plus souvent extrêmement sensibles, ils sentent leur infirmité, ils sentent très vivement qu’ils dérangent, qu’ils sont de trop. Nous vous rappellerons de nouveau que dans l’état actuel des choses sur Terre, toute personne réellement occulte, toute personne qui peut se livrer aux arts occultes majeurs, a une quelconque déficience physique. Donc, en repoussant, en rabrouant rudement un appel à l’aide d’une personne malade, vous pouvez rabrouer une personne qui est beaucoup, beaucoup plus douée que vous ne pouvez imaginer.
Nous n’avons aucun intérêt dans le football ou dans l’un de ces sports violents, mais nous tenons à vous poser cette question. Avez-vous jamais entendu parler d’un sportif robuste, vigoureux, ou d’une sportive, qui était clairvoyant ou qui pouvait même épeler le mot ? Le processus d’un certain handicap physique est souvent un processus de raffinage d’un corps humain brut afin qu’il puisse recevoir les vibrations d’une plus haute fréquence que ne le peut l’humain moyen. Ainsi, ne manquez pas de montrer de la considération envers ceux qui sont malades. Ne soyez pas impatient avec une personne malade, car cette personne malade a de nombreux problèmes que vous ne connaissez pas. Il y a également un côté égoïste à l’affaire ! La personne malade peut être de loin plus évoluée que vous qui êtes en santé et en aidant la personne malade vous pouvez vraiment vous aider vous-même immensément.
Source: LEÇON VINGT-QUATRE du livre « Vous pour toujours » de Tuesday Lobsang Rampa