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HORS DE CE MONDE

« Hors de ce monde ! » Il y a de nombreux dictons d’usage courant qui sont véritablement descriptifs des choses. Un homme pourrait dire qu’il a vu quelque chose de si beau que c’était « totalement hors de ce monde ». Comme cela est vrai ! Quand nous allons au-delà des confins de cette existence formée de molécules de carbone, avec toutes ses souffrances, ses épreuves et ses tribulations, nous pouvons entendre des sons, voir des couleurs et avoir des expériences qui sont, tout à fait littéralement, « hors de ce monde ». Ici nous sommes confinés dans la caverne de notre propre ignorance, nous sommes confinés par les chaînes de nos propres passions, de nos propres pensées erronées. Tant d’entre nous sommes tellement occupés à « essayer de se maintenir au niveau du voisin » que nous n’avons pas de temps pour regarder autour de nous. Nous avons le tourbillon mondain de l’existence, nous devons gagner notre vie, puis il y a les obligations sociales ; après cela, nous avons une certaine quantité de sommeil à prendre. Aussi il semble que notre vie entière soit planifiée dans un tourbillon, une folle ruée, qu’il n’y ait jamais de temps pour quoi que ce soit. Mais (attendez une minute) est-ce que toute cette course est vraiment nécessaire ? Ne pouvons-nous pas nous arranger d’une façon ou d’une autre pour avoir même aussi peu qu’une demi-heure par jour et la consacrer à la méditation ? Si nous méditons nous pouvons nous retrouver totalement hors de ce monde. L’expérience est exaltante, enrichissante. Quand nous élevons notre pensée spirituelle nous augmentons notre taux de vibrations et plus haut nous pouvons percevoir sur notre « échelle de piano » (vous souvenez-vous de cette échelle ?) plus belles sont les expériences que nous pouvons vivre.

« Hors de ce monde » devrait être notre objectif, bien sûr. Nous voulons sortir de ce monde quand nous aurons appris nos leçons, mais pas avant. Regardons de nouveau nos expériences en classe. Beaucoup d’entre nous peuvent en avoir eu plus qu’assez de devoir rester dans une salle de classe étouffante par une chaude journée d’été à écouter la voix bourdonnante d’un professeur débitant des trucs qui n’avaient réellement aucun intérêt pour nous. Qui voulait savoir au sujet de l’ascension et de la chute d’un certain Empire ? Nous sentions que nous aurions été beaucoup mieux à l’air libre, nous désirions par-dessus tout nous évader de cette salle de classe, cette pièce chaude et étouffante avec la voix bourdonnante, ennuyeuse. Mais nous ne pouvions pas le faire ; si nous étions tout bonnement sortis, il y aurait eu le châtiment certain des professeurs ; si nous avions laissé tomber nos leçons nous aurions échoué aux examens et au lieu de passer à un autre niveau, nous aurions été retenus dans la même classe ennuyeuse avec un autre lot d’étudiants qui nous considéreraient comme des curiosités et des cancres pour avoir « manqué d’être à la hauteur ».

Ainsi, ne tentons pas de partir « hors de ce monde » de façon permanente jusqu’à ce que nous ayons appris ce que nous sommes venus apprendre. Nous pouvons nous réjouir en toute confiance des joies, du bien-être et de la perfection spirituelle qui nous attendent quand nous quitterons ce monde pour celui qui est tellement plus glorieux. Nous devons toujours garder à l’esprit que nous sommes ici comme quelqu’un purgeant une peine de prison dans des conditions particulièrement mornes. Pendant que nous sommes ici, nous ne pouvons pas voir à quel point cette Terre est affreuse, mais si vous pouviez vous retirer maintenant et regarder en bas vous auriez tout un choc, vous seriez des plus réticents à revenir. C’est pourquoi tant d’entre nous ne peuvent pas faire le voyage astral parce que, à moins d’y être préparé, c’est vraiment une expérience désagréable de retourner, toute la joie étant de l’autre côté. Ceux d’entre nous qui voyageons dans l’astral attendons avec impatience les jours de notre libération, mais nous assurons aussi que pendant que nous sommes dans « notre cellule de prison » nous nous conduisons de notre mieux, car si nous ne nous comportons pas bien nous perdons notre « remise de peine ».

Ainsi, faisons du mieux que nous pouvons sur Terre afin que quand nous mourrons à cette vie nous soyons prêts pour les plus grandes choses de la vie au-delà. Cela vaut le petit effort que vivre ici implique.

Source: LEÇON SEIZE du livre « Vous pour toujours » de Tuesday Lobsang Rampa