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LES ÉMOTIONS

Avant de continuer avec la Leçon proprement dite, nous aimerions attirer votre attention sur un article du plus grand intérêt qui vient tout juste d’être porté à NOTRE attention ! Il est particulièrement intéressant parce que durant ce Cours nous avons tellement parlé des courants électriques du corps, disant comment les courants voyagent le long des nerfs pour activer les muscles. Or, dans « Electronics Illustrated » de janvier 1963, en page 62, il y a cet article passionnant intitulé « L’Étonnante Main Électronique Russe ». Le Professeur Aron E. Kobrinsky est Docteur en Ingénierie à l’Académie des Sciences de l’URSS et il semble que lui et ses assistants aient fait des recherches en matière de prothèses (de membres artificiels). Jusqu’à présent l’effort impliqué pour faire bouger même très peu un bras artificiel a été un processus très fatiguant pour le porteur ; maintenant, cependant, on a développé en Russie un bras artificiel qui fonctionne électriquement.

Au moment de l’amputation deux électrodes spéciales sont placées aux extrémités de certains nerfs, les nerfs qui normalement feraient bouger les muscles du bras et quand le moignon a guéri de sorte qu’un bras artificiel puisse être adapté, les courants partant du cerveau vers les nerfs qui normalement feraient bouger, disons, les doigts et le pouce, sont transmis au bras artificiel là où d’infimes courants du corps sont considérablement amplifiés pour que les relais puissent être activés et les doigts et le pouce de la prothèse puissent travailler aussi bien que les doigts et le pouce naturels. On affirme qu’avec ces bras artificiels il est possible d’écrire une lettre. Une illustration dans « Electronics Illustrated » montre une personne avec un bras artificiel tenant un crayon entre les doigts et le pouce et réellement en train d’écrire.

Vous étiez peut-être un peu fatigué de nos discours au sujet des courants électriques, des ondes cérébrales, etc., et c’est pourquoi nous avons mentionné cet incident particulier qui est vraiment très instructif. Nous pouvons imaginer un avenir où tous les appareils artificiels seront contrôlés par des « courants bio-chimiques ».

Ayant traité de cela, nous voulons maintenant parler des émotions, parce que nous sommes ce que nous pensons. Si nous sommes trop tristes, nous mettons en marche un processus qui fait que certaines des cellules de notre corps se corrodent. Trop de tristesse, trop de misère, peuvent provoquer une maladie du foie ou de la vésicule biliaire. Considérez ceci : un homme et une femme mariés depuis longtemps sont très, très attachés l’un à l’autre. L’homme meurt subitement et la femme qui est maintenant veuve est submergée par le chagrin de sa perte. Elle devient accablée de tristesse, elle devient pâle et peut même dépérir. Souvent il y aura en effet une grave maladie physique. Pire encore, il peut même y avoir une détérioration mentale. La cause de ceci est que sous le violent stimulus d’une telle perte le cerveau produit un courant élevé d’électricité qui inonde le corps, pénétrant tous les organes et les glandes et créant une considérable « contre-pression ». Ceci interdit les activités normales du corps. La victime peut devenir engourdie, à peine capable de penser, à peine capable de se déplacer. Fréquemment le stimulus excessif des glandes lacrymales causera des torrents de larmes parce que ces glandes agissent comme une soupape de sécurité.

Nous obtenons quelque chose de semblable avec la mauvaise tension quand nous plaçons, disons, une ampoule de 3.5 dans une lampe de poche de 6 volts. L’activité est excessive pendant quelques instants et puis l’ampoule grille. Le corps humain peut « griller » aussi, mais cela aboutira à une transe ou au coma ou même à la folie.

Nous avons certainement tous vu un animal qui est très effrayé. Peut-être que l’animal a été chassé par un plus gros animal dangereux. Le fugitif ne mangera pas tandis qu’il est effrayé et si l’on arrivait à forcer cet animal à manger, la nourriture ne passerait pas. Toutes les sécrétions gastriques qui normalement décomposent la nourriture cessent quand un animal est effrayé. En fait, les sécrétions sèchent. Ainsi, toute absorption de nourriture est complètement et totalement contre la nature de l’animal.

Les personnes très fortement excitées, ou une personne qui est très déprimée, ne devraient être ni persuadées ni forcées de manger, car malgré qu’une telle persuasion soit sans doute bien intentionnée, ce ne serait pas dans l’intérêt de la personne qui souffre. Le chagrin, ou toute autre émotion profonde, apporte un changement complet des processus chimiques du corps. L’incertitude ou le chagrin peuvent colorer complètement l’attitude d’une personne, rendre une personne insupportable, rendre une personne « impossible à vivre ». Quand nous disons « colore l’attitude d’une personne », c’est exactement ce que nous voulons dire, car les sécrétions chimiques d’une personne modifient réellement les couleurs ou la tendance générale des couleurs que l’on voit. Nous savons tous que les amoureux voient le monde à travers des « lunettes teintées de rose », tandis que ceux qui sont déprimés et abattus voient le monde à travers une teinte définitivement grisâtre !

Si nous voulons faire des progrès nous devons cultiver l’égalité d’humeur ; nous devons atteindre un équilibre d’émotions tel que nous ne soyons ni frénétiquement excités ni excessivement déprimés. Nous devons faire en sorte que ces ondes cérébrales dont nous avons parlé n’aient ni hauts sommets, ni profondes vallées. Le corps humain est conçu pour fonctionner d’une certaine manière. Toutes les saccades auxquelles il est soumis dans la prétendue civilisation lui causent un mal certain. La preuve de ceci peut être vue dans le nombre d’hommes d’affaires qui ont des ulcères d’estomac ou des crises cardiaques ou qui deviennent nerveux. De nouveau, c’est le résultat des hautes fluctuations d’électricité créant cette contre-pression dont nous avons fait mention précédemment. La contre-pression imprègne divers organes et interfère nettement avec leur fonctionnement normal. Par exemple, une personne souffrant d’ulcères, comme elle ne prend pas de nourriture, les acides gastriques deviennent de plus en plus forts jusqu’à ce que, à la fin, ils brûlent littéralement un trou à l’intérieur. Il s’ensuit alors que ceux qui veulent progresser en télépathie, en clairvoyance, en psychométrie et tout le reste, doivent être vraiment certains de cultiver l’uniformité d’humeur. Elle peut être cultivée !

Fréquemment une personne deviendra de mauvaise humeur, déprimée et incertaine. La personne sera vraiment difficile à vivre. N’importe quel incident qu’une autre personne ne remarquerait pas ou, le remarquant, en rirait, irritera cette personne nerveuse et d’humeur changeante tout à fait insupportablement et pourra même provoquer une attaque d’hystérie ou de suicide simulé. De telles choses arrivent vraiment !

Savez-vous ce qu’est l’hystérie ? C’est une chose qui est activement liée au développement sexuel d’une personne. L’hystérie est liée à l’un des organes féminins les plus importants et à ses fonctions et souvent une personne aura une hystérectomie qui les affecte parfois très gravement en changeant le fonctionnement entier du corps. Il y a de nombreuses années les gens croyaient que seuls les femmes pouvaient souffrir d’hystérie, mais aujourd’hui ils commencent à être mieux informés, parce que chaque homme est un peu femme et chaque femme est un peu homme et les deux sont remarquablement semblables. C’est maintenant chose connue que chaque sexe a tous les organes de l’autre à un degré ou un autre. L’hystérie, donc, est maintenant une affection de l’homme aussi bien que celle de la femme ; l’hystérie est un grand inhibiteur des choses en rapport avec l’occulte. Si une personne se laisse aller à ses humeurs et a de fortes fluctuations de production électrique du cerveau, cette personne alors se bloquera assurément elle-même pour tout ce qui a trait au voyage astral, la télépathie, la clairvoyance et autres phénomènes métaphysiques. Nous devons être de tempérament égal, nous devons être équilibrés avant de pouvoir nous occuper des sciences occultes. Assez remarquablement, plusieurs personnes considèrent les clairvoyants ou les télépathes comme des êtres névrosés ou imaginatifs ou quelque chose de cette nature. Elles considèrent le télépathe et le clairvoyant comme étant déséquilibrés. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité ! Seul le faux clairvoyant, seul le télépathe frauduleux peuvent être névrosés ou déséquilibrés parce que, comme de toute façon ils sont faux et frauduleux, leur état de santé mentale n’a aucun rapport avec le sujet ! Nous disons très nettement que l’on ne peut être télépathe, que l’on ne peut être clairvoyant, que quand l’esprit fonctionne normalement et que les ondes du cerveau sont tout à fait égales et lisses. Les ondes du cerveau doivent être « régulières » c’est-à-dire qu’il ne doit pas y avoir de soudains sommets ou dépressions qui vont perturber la réception. Nous qui sommes télépathes devons recevoir des messages, par conséquent nous devons être tranquilles, nous devons être réceptifs, ce qui signifie que nous devons garder nos esprits ouverts. Si nos esprits sont dans un constant tumulte, si nous sommes tellement occupés à penser à nos propres misères que nous ne sommes pas perceptifs aux pensées des autres, alors nous ne pourrons recevoir ni par télépathie, ni par clairvoyance. De nouveau, la personne névrosée ne peut pas être AUTHENTIQUEMENT clairvoyante. Le psychopathe n’est pas un télépathe !

Gardez votre esprit libre des tracas. Quand vous vous sentez irrité, ou quand vous sentez que les soucis du monde sont accumulés sur vos épaules tremblantes, fléchissantes, prenez une profonde respiration, puis prenez-en une autre et une autre encore. Pensez, est-ce que toutes ces questions vont me tourmenter dans cent ans ? Ou est-ce qu’elles vont tourmenter quelqu’un d’autre dans cent ans ? Si elles ne vous tracasseront pas dans cent ans pourquoi devriez-vous vous tracasser maintenant ?

Cette affaire de conserver son calme est d’une importance absolue pour notre santé, tant physique que mentale ; aussi nous vous suggérons que quand vous commencez à devenir irritable vous vous arrêtiez et vous demandiez pourquoi vous vous sentez de mauvaise humeur ? Pourquoi êtes-vous aussi morose, aussi malheureux ? Pourquoi bouleversez-vous la vie d’autres personnes autour de vous ? Souvenez-vous, aussi, qu’en étant morose, de mauvaise humeur, irritable, misérable et toute la gamme des mauvaises émotions, vous ne faites de mal qu’à vous seul, vous ne faites pas de mal à l’autre personne. Elle peut être plutôt fatiguée de vos crises de colère, mais vous vous empoisonnez aussi sûrement que si vous preniez de l’arsenic ou du poison à rat ou du cyanure de potassium ! Certaines personnes autour de vous ont probablement de bien plus graves problèmes que vous et pourtant elles ne montrent pas les effets de la tension. Si VOUS montrez les effets de la tension cela signifie que vous ne voyez pas les choses sous l’angle qui convient, cela signifie que possiblement (non inévitablement) vous pouvez ne pas être du même statut mental et spirituel que l’autre personne.

Nous sommes sur Terre pour apprendre et aucun humain normal ne se voit jamais donner trop à apprendre en une fois. Nous pouvons nous sentir persécutés, abusés, nous pouvons sentir que nous sommes l’objet d’un sort malveillant, hostile, cependant si nous réfléchissons réellement à la question nous pouvons voir que nous ne sommes pas surchargés, nous pensons seulement que nous le sommes.

Revenons-en aux enfants ; un enfant peut se voir donner des devoirs à faire. Il peut penser qu’il y a une quantité choquante de devoirs, d’autant plus qu’il veut sortir jouer ou aller à la pêche ou courir derrière un membre du sexe opposé. Il est tellement occupé à penser à sortir jouer et pêcher qu’il ne consacre même pas le normal dixième de son esprit à son travail et ainsi cela lui paraît difficile. Puisqu’il ne fait aucun effort réel pour passer à travers son travail, il constate que cela lui prend bien plus longtemps qu’à une personne qui réfléchit. Il se fatigue de son travail, il ne lui consacre pas un vingtième de sa conscience et devient de plus en plus frustré. Finalement, il se plaint à ses parents qu’il a beaucoup trop de devoirs à faire, que toute la tension le rend malade. Les parents se plaignent au professeur que l’enfant a beaucoup trop de devoirs à faire. Personne ne pense à enfoncer un peu de bon sens dans la tête de l’enfant qui, après tout, est celui qui doit être éduqué ! Tout comme pour l’enfant, de même il en va pour vous. Vous voulez faire des progrès ? Alors vous devez vous soumettre à certaines règles, vous devez garder votre calme, vous devez suivre la Voie du Milieu. Si vous travaillez trop durement, vous êtes tellement occupé à penser au dur labeur que vous êtes à fournir que vous n’avez pas de temps pour penser au résultat que vous espérez obtenir. Ainsi, la Voie du Milieu est un moyen très simple pour vous dire que vous ne devez pas travailler si durement que vous ne puissiez “voir la forêt à cause des arbres”. Vous ne devez pas paresser tellement que rien du tout n’est fait ; allez quelque part entre les deux extrêmes et vous constaterez que votre progrès est remarquable. Trop de gens travaillent vraiment comme des forçats à une chose en espérant la terminer ; ils font de si gros efforts que toute leur énergie, tout leur pouvoir cérébral est consacré à « essayer » et rien n’est laissé pour « atteindre ». Si vous essayez trop durement vous êtes comme une voiture lancée en première vitesse, tout en tapage et crépitement et ne faisant guère de progrès.

Source: LEÇON VINGT-DEUX du livre « Vous pour toujours » de Tuesday Lobsang Rampa